Dans la vie monastique, je peux vivre dĂ©pouillĂ©, je peux vivre dans une recherche de l'essentiel. L'Ă©coute, c'est la premiĂšre Ă©tape de l'obĂ©issance. Arriver Ă  une Ă©coute du coeur profond : c'est un vrai dĂ©centrement de soi pour ĂȘtre soi-mĂȘme. Cela vaut la peine. Pour moi le premier acte d'obĂ©issance a Ă©tĂ© mon entrĂ©e au monastĂšre.
Faire halte dans un monastĂšre
 Vos monastĂšres doivent ĂȘtre des puits oĂč puiser l’eau vive du Christ, qui seule peut Ă©tancher la soif des hommes
 » St Jean-Paul II Trouver un monastĂšre Vous avez plusieurs possibilitĂ©s pour trouver un monastĂšre. En cliquant directement sur les points de la carte, les points rouges reprĂ©sentent plusieurs monastĂšres gĂ©ographiquement proches. Á chaque clic la carte zoome jusqu’au moment oĂč vous apercevez des points de couleurs. Les points de couleurs correspondent aux monastĂšres par Ordre voir la lĂ©gende. Le survol de ces points de couleurs affiche une image associĂ©e au point et un rĂ©sumĂ© du monastĂšre en bas de la carte. En cliquant sur l’image ou sur le bouton dĂ©tail » de la partie droite du rĂ©sumĂ© vous ĂȘtes dirigĂ© vers la page informative du monastĂšre. RECHERCHE PAR LIEU ET DISTANCE Indiquer une ville importante proche du lieu choisi. En option vous pouvez faire varier le rayon de recherche de 10 Ă  100 km en dĂ©plaçant le curseur 10 Ă  100 vers la droite. Cliquer sur “chercher” – entre deux recherches “reset” – Pour fermer la fenĂȘtre de recherche cliquer sur l’icĂŽne “loupe”. FILTRER PAR ORDRE MONASTIQUE Faite dĂ©filer les 14 Ordres en utilisant le curseur placĂ© Ă  droite des Ordres. Cliquer sur un Ordre, les monastĂšres correspondants s’afficheront alors sur la carte et dans le rectangle en bas de la carte. Pour afficher le dĂ©tail d’un monastĂšre vous pouvez soit sur la carte cliquer sur une icĂŽne de monastĂšre soit en bas de la carte cliquer sur le bouton dĂ©tail » d’un monastĂšre. LĂ©gendes Les points rouges avec un chiffre au centre symbolisent plusieurs monastĂšres gĂ©ogra-phiquement proches. Les points de couleurs symbolisent un monastĂšre unique. À chaque Ordre est associĂ© une couleur. 4 monastĂšres Annonciades BĂ©nĂ©dictines CarmĂ©lites Cisterciennes Clarisses Dominicaines Moniales Chartreuses Moniales de BethlĂ©em Passionistes RĂ©demptoristines Religieuses du CƓur de JĂ©sus Sacramentines Sainte-Famille de Bordeaux Visitandines LemonastĂšre subviendra Ă  ses propres besoins grĂące au travail manuel des religieuses qui produiront des hosties, que personne ne fabriquait jusqu’ici, confectionneront des uniformes pour les Ă©coles et feront de la broderie. L’autre possibilitĂ© sera la culture d’un potager. A tout cela s’ajouteront les dons ponctuels de la part de bienfaiteurs. Image d'illustration. © Marion Anzuoni/Reuters avec AFP 08/02/2019 Ă  1750 Une ancienne religieuse a confiĂ© un tĂ©moignage poignant Ă  l'AFP oĂč elle raconte son viol par un prĂȘtre. Elle se sent aujourd'hui comme une naufragĂ©e» de l'Eglise une ancienne carmĂ©lite raconte dans un livre avoir Ă©tĂ© violĂ©e par un prĂȘtre alors qu'elle Ă©tait religieuse, appelant Ă  une prise de conscience» dans l'Église catholique. Le pape François a reconnu, mardi, que des prĂȘtres et des Ă©vĂȘques avaient agressĂ© sexuellement des religieuses, disant sa volontĂ© d'avancer» sur cette question qui a commencĂ© Ă  faire surface ces derniĂšres annĂ©es Ă  travers le propos sont un espoir» mais il y a beaucoup Ă  faire», estime Claire Maximova, une ancienne sƓur qui a dĂ©cidĂ© de raconter son histoire dans un livre, La tyrannie du silence», sorti le 17 janvier Le Cherche Midi. La suite aprĂšs cette publicitĂ© "Je lui Ă©tais servie sur un plateau"NĂ©e en Ukraine, elle arrive en France Ă  23 ans pour rejoindre une Ă©cole d'Ă©vangĂ©lisation avant d'entrer au carmel. Rapidement, elle perd pied dans un monastĂšre mourant» oĂč elle a notamment le sentiment que toutes ses initiatives sont bridĂ©es. J'Ă©tais complĂštement aplatie, j'ai perdu ma personnalité», rĂ©sume cette femme blonde Ă  la voix dĂ©licate. La suite aprĂšs cette publicitĂ© Elle rencontre alors un prĂȘtre charismatique auprĂšs de qui elle trouve un appui spirituel. Jusqu'au jour oĂč, au parloir, il cherche Ă  l'embrasser, dit-elle. Elle cesse alors tout contact mais, deux ans plus tard, alors qu'elle a trouvĂ© un travail Ă  l'extĂ©rieur, elle se tourne Ă  nouveau vers lui. VulnĂ©rable, isolĂ©e, je lui Ă©tais servie sur un plateau», estime-t-elle. Selon son rĂ©cit, il lui impose alors des agressions sexuelles, allant jusqu'au viol, sur une pĂ©riode d'un an et demi. Elle lui rĂ©pĂšte non» mais Ă  chaque fois, il me dit que c'est la derniĂšre fois, qu'il ne recommencera jamais», dit-elle. La suite aprĂšs cette publicitĂ© La suite aprĂšs cette publicitĂ© "Cela m'a pris du temps pour comprendre que j'Ă©tais sous emprise"Dans ses lettres, je lisais ce qui me convenait et je fermais les yeux sur ce qui me convenait pas, tout simplement parce que je n'avais pas le choix», assure-t-elle. Pour comprendre que j'Ă©tais sous emprise, cela m'a pris du temps», ajoute-t-elle, estimant avoir Ă©tĂ© manipulĂ©e».En 2017, choquĂ©e par la rĂ©action du supĂ©rieur du prĂȘtre Ă  qui elle raconte son histoire, elle dĂ©cide de porter plainte une enquĂȘte prĂ©liminaire est en cours, confirme Ă  l'AFP le parquet compĂ©tent. Le prĂȘtre et son responsable, Ă  l'Ă©tranger, n'Ă©taient pas joignables procĂšs canonique a aussi Ă©tĂ© engagĂ©, mais l'ancienne religieuse n'en a pas de nouvelle. Depuis, celui qu'elle dĂ©signe comme son agresseur, dont elle ne dĂ©voile pas le nom dans son livre, est toujours prieur», c'est-Ă -dire supĂ©rieur d'un monastĂšre. J'ai donnĂ© ma vie Ă  l'Église depuis l'Ăąge de 15 ans, [je suis] Ă©jectĂ©e, et lui, avec tout ce qu'il a fait, il brille sous les applaudissements, il est protĂ©gé», regrette-t-elle."Ce n'est pas Ă  moi d'avoir honte, c'est Ă  lui"A 44 ans, devenue enseignante, elle a beaucoup de mal Ă  aller Ă  la messe», ne se confesse plus. Pour autant, elle ne se voit pas quitter l'Église» oĂč elle a vĂ©cu des choses trĂšs belles». Je suis un peu comme un naufragĂ© qui nage autour du Titanic et qui dit "j'aurais bien aimĂ© remonter mais..."», dĂ©crit-elle. Je nage, je regarde. J'espĂšre que la brĂšche va ĂȘtre colmatĂ©e, j'espĂšre que ça va se remettre Ă  flots».Avec son livre, elle a voulu apporter des Ă©clairages» aux autres victimes. Elle a tenu Ă  le faire Ă  visage dĂ©couvert car il n'y a aucune raison que moi, je me cache pour la blessure, la destruction qu'il m'a infligĂ©e. Ce n'est pas Ă  moi d'avoir honte, c'est Ă  lui». Elle appelle aussi Ă  une vĂ©ritable prise de conscience». Chez les fidĂšles, les mentalitĂ©s ont progressé» mais si les responsables de l'Église commencent Ă  dire qu'ils ont pris conscience, au niveau des actes, je ne vois rien qui bouge».

Sivos niveaux diffÚrent de ceux ici ou vont dans un ordre aléatoire, utilisez la recherche par indices ci-dessous. CodyCross Faune et Flore Groupe 175 CodyCross Faune et Flore Groupe 175 Grille 2 Réponse: Réunion entre spécialistes. Solidarité féminine. Faire entrer un religieux dans un monastÚre. Quartier New-Yorkais célÚbre pour ses théùtres. Copeaux ou boulettes

Bonjour! Je fais la premiĂšre campagne avec les anglais. Je viens de trouver une relique et des lieux sacrĂ©s. Je prends mon moine, je lui fais prendre la relique mais pas moyen de la dĂ©poser dans le monastĂšre. Pourtant d’aprĂšs une technologie que j’ai dĂ©veloppĂ©, il faut bien la dĂ©poser dans un bĂątiment faire alors?Merci Il s'agit de faire un clic droit sur le bĂątiment religieux avec le personnage tenant la relique A quoi servent les lieux sacrĂ©s une fois convertis ? De l'or et une victoire sacrĂ©e si tu les a tous mais en 10minutes Évidemment j’ai pris le moine qui portait la relique et fait clic droit sur le monastĂšre, et ça n’a rien fait
 le moine est juste venu vers le monastĂšre
 d’ailleurs la souris ne changeait pas de forme sur le monastĂšre Le 01 novembre 2021 Ă  021903 Évidemment j’ai pris le moine qui portait la relique et fait clic droit sur le monastĂšre, et ça n’a rien fait
 le moine est juste venu vers le monastĂšre
 d’ailleurs la souris ne changeait pas de forme sur le monastĂšreC'est un bug, ca arrive parfois dans la campagne Un monastĂšre peut accueillir plusieurs reliques ? Le 01 novembre 2021 Ă  095950 Un monastĂšre peut accueillir plusieurs reliques ?Oui J'ai l'impression d'ĂȘtre revenu en 98 en lisant ce topic pas vous ? Le problĂšme c’est que ça m’arrive dans plusieurs niveaux de la campagne
Le 01 novembre 2021 Ă  033156 Le 01 novembre 2021 Ă  021903 Évidemment j’ai pris le moine qui portait la relique et fait clic droit sur le monastĂšre, et ça n’a rien fait
 le moine est juste venu vers le monastĂšre
 d’ailleurs la souris ne changeait pas de forme sur le monastĂšreC'est un bug, ca arrive parfois dans la campagne Le 31 octobre 2021 Ă  201742 De l'or et une victoire sacrĂ©e si tu les a tous mais en 10minuteset encore il faut les tenirs, pas Ă©vident Ha ça y est
 j’ai enfin eu un chapitre de campagne oĂč ça fonctionnait
 Merci pour les rĂ©ponses! Quelqu'un a une solution pour ce bug qui semble apparaitre dans le mode campagne ? J'ai essayĂ© de charger, la partie, revenir au menu principal et charger, rien ne semble corriger Victime de harcĂšlement en ligne comment rĂ©agir ?
\n \nfaire entrer un religieux dans un monastĂšre
Rappelercela Ă  toute vie religieuse et chrĂ©tienne est un des aspects de la mission profonde de la vie monastique dans le monde et dans lÂŽEg1ise ». « Pour aider Ă  promouvoir et Ă  protĂ©ger cette part de la vie religieuse quÂŽest la vie monastique, comme cela fait partie de la charge pastorale des EvĂȘques (cf. Instrumentum laboris n°92 SI VOUS SOUHAITEZ FAIRE VOTRE DON AU TITRE DE L’ IFI, MERCI D'UTILISER LE FORMULAIRE SUIVANT EN CLIQUANT ICIMa dĂ©duction fiscaleLa Fondation des MonastĂšres, fondation reconnue d’utilitĂ© publique depuis 1974, a pour but d’apporter son concours charitable aux membres des collectivitĂ©s religieuses de toutes confessions la soutenant, vous pouvez profiter d’un cadre fiscal bĂ©nĂ©ficiez d’une rĂ©duction d’impĂŽts de 66 % dans la limite de 20 % de votre revenu net imposableUn reçu fiscal est systĂ©matiquement sur le revenuSociĂ©tĂ©Votre don de 0 €, ne vous coĂ»te que 0 € aprĂšs rĂ©duction d'impĂŽts de 75% dans la limite de 50 000 € par don de 0 €, ne vous coĂ»te que 0 € aprĂšs rĂ©duction d'impĂŽts de 66%, dans la limite de 20% de votre revenu imposable. Le surplus Ă©tant reportable 5 don de 0 €, ne vous coĂ»te que 0 € aprĂšs rĂ©duction d'impĂŽts de 60% dans la limite de 0,5% du chiffre d' TPE-PME afin d'encourager le mĂ©cĂ©nat des plus petites entreprises, celles-ci peuvent choisir entre la dĂ©duction de 5 pour mille de leur chiffre d'affaires ou, si cette limite est rapidement atteinte, le seuil de 20 000 euros de dons, au titre du mĂ©cĂ©nat. En soutenant directement la Fondation des MonastĂšres, vous aidez toutes les communautĂ©s. Vos dons sans affectation nous permettent de rĂ©pondre aux appels d'urgence des vous souhaitez soutenir une communautĂ© en particulier, sachez que 5 % de votre don est conservĂ© pour la solidaritĂ© monastique et va vers d'autres sommes-nous venus en aide aux communautĂ©s en 2020 ?Ce site internet est 100% les informations bancaires pour traiter le paiement sont cryptĂ©es grĂące au protocole SSL. Service donateursNotre service donateurs est Ă  votre disposition pour rĂ©pondre Ă  toutes vos questions. N'hĂ©sitez pas Ă  nous contacter par mail fdm ou par tĂ©lĂ©phone au 01 45 31 02 02
FaireEntrer Un Religieux Dans Un MonastĂšre: CLOITRER : SolidaritĂ© FĂ©minine: SORORITE: RĂ©union Entre SpĂ©cialistes: COLLOQUE: A venir. Planete Terre Sous l'ocĂ©an Sous L Ocean Inventions Saisons Cirque Transports Arts Culinaires Sports Egypte Antique Parc D Attraction Parc d'attraction Moyen Âge Paris Casino BibliothĂšque
On n'accordera pas facilement l'entrĂ©e Ă  celui qui veut s'engager dans la vie religieuse ; mais on fera ce que dit l'ApĂŽtre "Eprouvez les esprits pour discerner s'ils sont de Dieu." 1Jn 4,1. Si le postulant persĂ©vĂšre Ă  frapper Ă  la porte, et s'il supporte patiemment les difficultĂ©s ... s'il persiste dans sa demande ..., il obtiendra alors la permission d'entrer. On lui donnera, pour le conduire, un ancien qui soit apte Ă  gagner les Ăąmes et qui veillera sur lui, examinant attentivement si le novice cherche vraiment Dieu... On lui fera connaĂźtre toutes les choses dures et Ăąpres par lesquelles on va Ă  Dieu. -RĂšgle de saint BenoĂźt, ch. 58 La vocation est perçue par celui que la reçoit de maniĂšre variĂ©e. Chez les uns, il s'agit d'un vague dĂ©sir de consacrer sa vie Ă  Dieu, Ă  l'Église, ou Ă  la personne du Christ. Chez les autres, une attirance explicite vers la vie monastique est prĂ©sente dĂšs les dĂ©buts. Le discernement d'une vocation est un art. Il s'agit d'aider la personne Ă  percevoir et Ă  accepter la volontĂ© de Dieu Ă  son Ă©gard, c'est-Ă -dire ce qui rendra cette personne profondĂ©ment heureuse. Les Ă©tapes Les premiĂšres approches DurĂ©e indĂ©terminĂ©e. Elles commencent par un ou plusieurs sĂ©jours Ă  l'hĂŽtellerie avec la possibilitĂ© de travailler avec les frĂšres. Postulant DurĂ©e 9 mois, renouvelables deux fois. Le postulant se joint Ă  la communautĂ© en toutes choses et voit rĂ©guliĂšrement le maĂźtre des novices. Novice DurĂ©e 2 ans. Si le postulant fait la demande de devenir novice, une simple dĂ©cision de l'abbĂ© aprĂšs avoir pris conseil suffit. Le postulant reçoit alors l'habit des novices robe blanche, scapulaire et ceinture blancs. Jeune profĂšs ou profĂšs temporaire DurĂ©e 3 ans. Si le novice fait la demande de prononcer des vƓux pour trois ans ou pour un an renouvelable deux fois, la communautĂ© se rassemble en chapitre conventuel, rĂ©servĂ© aux profĂšs solennels pour discuter de son cas. Un vote Ă  la majoritĂ© absolue est nĂ©cessaire. Le novice prononce alors ses vƓux au chapitre. ProfĂšs solennel DurĂ©e usque ad mortem. Si le jeune profĂšs fait la demande de devenir moine dĂ©finitivement, de nouveau le chapitre conventuel est convoquĂ© et un vote est nĂ©cessaire. Le moine prononce alors ses vƓux solennels Ă  l'Ă©glise au cours de l'Eucharistie. Sacerdoce Ă©ventuellement La vocation sacerdotale n'est pas un Ă©lĂ©ment essentiel Ă  la vocation monastique mais elle ajoute, pour celui qui en a reçu l'appel, un aspect trĂšs important et qui l'aide Ă  s'unir davantage au Christ souverain prĂȘtre. AprĂšs toutes ces Ă©tapes, le moine entame la plus difficile celle de la persĂ©vĂ©rance sa vie durant. Plus de dĂ©tails sont disponibles dans les Constitutions de notre ordre.

Dansun rapport entre le nombre d’effectifs et le nombre de monastĂšres par province, ce sont les provinces de Vientiane, Luang Prabang et Champassak qui comportent le plus de moines et novices par monastĂšre. Les deux universitĂ©s bouddhiques du pays, Vat Ongteu Ă  Vientiane et l’universitĂ© de Champassak, respectent des quotas leur permettant d’accueillir environ 200

1Par Église catholique », nous entendons ici l’ensemble constituĂ© par l’Église de rite latin romain et les Églises de rite oriental en communion avec l’évĂȘque de Rome. C’est dans ce cadre assez large que nous allons mener deux enquĂȘtes. La premiĂšre nous conduira Ă  examiner comment sont nĂ©es progressivement deux maniĂšres d’ĂȘtre prĂȘtre dans l’Église latine ; pour la seconde, dont la visĂ©e sera d’examiner la question du cĂ©libat et du mariage des prĂȘtres, nous considĂšrerons l’ensemble de l’ Église catholique ». AprĂšs avoir brossĂ© cet arriĂšre-pays, nous prĂ©senterons quelques-uns des dĂ©bats contemporains dans l’Église latine. Enfin, pour conclure, nous ferons deux remarques, sans oublier que ces pages sont d’un historien et que leur but n’est pas de proposer une nouvelle discipline mais d’introduire du jeu dans les Ă©changes en moments charniĂšres de l’Église latine2Nous nous limiterons, dans cette premiĂšre enquĂȘte, Ă  cette institution occidentale car elle est la seule oĂč soient nĂ©s, aprĂšs le xiie siĂšcle, une multitude d’ordres et de congrĂ©gations Ă  cĂŽtĂ© des moines et du clergĂ© sĂ©culier. Dans ce contexte, nous Ă©tudierons deux moments de commencement », celui de la rĂ©forme grĂ©gorienne au Moyen Âge et celui des RĂ©formes Ă  l’époque moderne. 3Le tournant des xiie-xiiie siĂšcles. – Si depuis le xe siĂšcle les bĂ©nĂ©dictins de Cluny dominent en Occident, Ă  la fin du xie siĂšcle des chrĂ©tiens se font ermites, d’autres rejoignent la Chartreuse et d’autres encore entrent Ă  CĂźteaux. La chrĂ©tientĂ© se transforme alors, de rurale elle devient urbaine et les migrations se multiplient. Mais l’Église aussi change et son centralisme clĂ©rical accentue la sĂ©paration des latins et des orientaux. Parmi les instituts religieux fondĂ©s alors, les chanoines rĂ©guliers qui veulent prĂȘcher l’Évangile et assister les pauvres sont les plus nombreux. L’un d’eux, Norbert, s’en remet au pape qui lui donne le pouvoir de prĂȘcher partout, mais bientĂŽt une communautĂ© est fondĂ©e Ă  PrĂ©montrĂ© selon la rĂšgle d’Augustin et des statuts inspirĂ©s de CĂźteaux oĂč il est prĂ©cisĂ© que les paroisses des chanoines sont des annexes du monastĂšre. 4Une maniĂšre d’ĂȘtre prĂȘtre est nĂ©e. Moins d’un siĂšcle plus tard, elle se dĂ©veloppe avec les franciscains et les dominicains qui dĂ©sirent annoncer pauvrement le Christ pauvre. Dominique et François ont compris la nĂ©cessitĂ© de la parole dans l’évangĂ©lisation, mais le premier souhaite que ses frĂšres fassent des Ă©tudes sans ignorer que la science seule ne suscite pas l’adhĂ©sion. Par ailleurs, comme François, Dominique refuse toute propriĂ©tĂ© mais il ne fait pas de la pauvretĂ© un absolu Ă©vangĂ©lique. BientĂŽt les missions confiĂ©es par la papautĂ© conduiront les mendiants en Chine, en Scandinavie et au Moyen-Orient. Mais venons-en au clergĂ© paroissial. 5Un double mouvement se produit. D’une part la dĂ©mographie conduit Ă  construire ou Ă  dĂ©placer des Ă©glises. D’autre part celles-ci et leurs biens sont restituĂ©s par les laĂŻcs aux Ă©vĂȘques, aux moines et aux chanoines, sans que soit remis en cause le systĂšme bĂ©nĂ©ficial [1]. Si ces nouveaux patrons demandent Ă  l’évĂȘque du lieu de donner la cura animarum Ă  leur candidat, ils gardent la propriĂ©tĂ© des biens paroissiaux et se rĂ©servent la dĂźme. Au desservant revient la jouissance de la dot du fief presbytĂ©ral et la possibilitĂ© de recevoir des offrandes en nature ou en argent Ă  l’occasion des actes du culte. 6Le prĂȘtre a pour charge d’aider ses paroissiens Ă  entrer dans la vie chrĂ©tienne par le baptĂȘme et Ă  en sortir avec le viatique, l’extrĂȘme-onction et la sĂ©pulture. À l’église, il veille sur les livres, les vĂȘtements et les vases liturgiques, sur la cire, le pain et le vin apportĂ©s par les fidĂšles. Il assure la messe le dimanche et les jours de fĂȘte et entend les confessions. Il accueille les fiancĂ©s, assiste Ă  leur mariage et bĂ©nit les relevailles. Il visite les malades et reçoit pĂšlerins et voyageurs. Selon ses capacitĂ©s, il explique le Credo, le Pater et les prescriptions synodales. Il veille enfin sur la conduite de ses paroissiens. La maniĂšre d’ĂȘtre prĂȘtre sĂ©culier se normalise au xiie siĂšcle quand le concile de Latran III 1179 freine la prolifĂ©ration des ordinations que rien ne lĂ©gitime. 7Au xiiie siĂšcle, une autre Ă©tape est franchie. Le concile de Latran IV 1215, en faisant de la paroisse le cadre de la vie religieuse, renforce le rĂŽle du prĂȘtre. Il prĂ©cise que tout chrĂ©tien doit se confesser Ă  son propre curĂ© et communier de ses mains au moins Ă  PĂąques [2], ce qui est une façon d’exiger une appartenance rĂ©elle Ă  l’Église. Si ces prescriptions ne sont pas nouvelles, elles s’inscrivent dans l’effort fait alors pour rendre la dĂ©marche pĂ©nitentielle plus responsable et donner un sens plus chrĂ©tien Ă  l’eucharistie sans qu’en soit requise une rĂ©ception frĂ©quente. Selon Innocent III qui a convoquĂ© le concile, le renouveau ne peut venir que des curĂ©s Ă  qui il donne pour modĂšle le Bon Pasteur. 8Sans renoncer Ă  la formation des prĂȘtres, la papautĂ© choisit de s’appuyer sur les ordres mendiants, au grand dam des Ă©vĂȘques Ă  qui Latran IV a rappelĂ© leur charge de docteurs et a demandĂ© de s’entourer de prĂ©dicateurs. 9Le tournant des xvie – xviie siĂšcles. – Si le temps prĂ©cĂ©dent est marquĂ© par l’estrengement des chrĂ©tientĂ©s d’Orient et d’Occident, ce nouveau moment est celui des RĂ©formes et de l’expansion ultramarine du catholicisme. 10Souvent avant Luther et Calvin, les instituts monastiques, canoniaux et mendiants se rĂ©forment [3]. Ce retour Ă  l’observance prend le double visage de la solitude les rĂ©collets et de la pauvretĂ© les dĂ©chaussĂ©s. Les religieux prĂȘtres, redĂ©couvrant qu’ils ont Ă©tĂ© fondĂ©s pour prĂȘcher l’Évangile en pauvretĂ©, n’hĂ©sitent pas Ă  partir en Asie et en AmĂ©rique. Une autre Ă©tape est franchie avec les capucins qui, approuvĂ©s par Paul III en 1536, se rĂ©pandent dans le monde entier sous le signe de Paul et de François et deviennent un pĂŽle spirituel et missionnaire de la rĂ©forme tridentine. 11La Compagnie de JĂ©sus, approuvĂ©e en 1540 par le mĂȘme pape, en est un autre pĂŽle. Avec cet ordre de religieux prĂȘtres et frĂšres, le caractĂšre sacerdotal prend un sens nouveau. Sans ĂȘtre en soi un objectif, la maniĂšre d’ĂȘtre prĂȘtre des jĂ©suites est un aspect central de leur identitĂ©. EnracinĂ©e dans la Contemplation pour obtenir l’amour qui conclut les Exercices spirituels, elle est un don de Dieu en vue d’une mission universelle. En se mettant au service du pape quant aux missions, les jĂ©suites disent leur disponibilitĂ© pour aller aux frontiĂšres de l’Église et du monde, espĂ©rant y aider les Ăąmes » pour une gloire de Dieu plus grande [4]. 12Pierre de BĂ©rulle forme avec ses disciples français – Olier, J. Eudes, V. de Paul – le troisiĂšme pĂŽle de la rĂ©forme tridentine. À la suite de Bernard, François, Ignace et ThĂ©rĂšse, le futur cardinal donne Ă  sa spiritualitĂ© un tour christocentrique et dĂ©couvre que le prĂȘtre doit ĂȘtre conforme Ă  l’image de JĂ©sus-Christ, le mĂ©diateur entre Dieu et les hommes et le fondateur de l’ordre sacerdotal ». Commentant la Bulle de Paul IV qui approuvait l’Oratoire en 1613, Condren, qui succĂ©da Ă  BĂ©rulle, prĂ©cise [Cette] congrĂ©gation de prĂȘtres qui, non seulement font profession de tendre Ă  la perfection sacerdotale, mais qui se sĂ©parent de tout ce qui peut les en dĂ©tourner [
] pour ĂȘtre, Ă  l’égard des autres ecclĂ©siastiques ce que les religieux sont Ă  l’égard des laĂŻques. Vivant en JĂ©sus-Christ et selon lui, nous serons vĂ©ritablement ses religieux. Et sans ĂȘtre liĂ©s par aucun vƓu solennel ou particulier, nous vivrons religieusement [5]. » Venons-en donc au clergĂ© paroissial. 13À l’aube du xvie siĂšcle, alors que certains religieux se rĂ©forment, le clergĂ© souffre des limites du systĂšme bĂ©nĂ©ficial et des lacunes de sa formation. Luther se fait critique L’Église du Christ ignore le sacrement de l’ordre ; il a Ă©tĂ© inventĂ© par l’Église du pape [6] » et propose sa doctrine du sacerdoce universel Par le baptĂȘme, nous recevons tous le sacerdoce [7]. » AprĂšs 1540, quand le protestantisme s’est rĂ©pandu, on mesura la diffĂ©rence entre le prĂȘtre marquĂ© d’un caractĂšre indĂ©lĂ©bile qui en fait un sacrificateur et le pasteur dĂ©signĂ© par le peuple chrĂ©tien pour prĂȘcher la parole et administrer les sacrements. Le CollĂšge cardinalice, Ă©purĂ© par Paul III, rĂ©dige un texte sur la rĂ©novation du clergĂ© repris durant les sessions du concile de Trente de 1562 et 1563. Se dĂ©tournant des conceptions protestantes, on dĂ©sire renouveler le clergĂ© par l’exaltation de sa mission, la revalorisation de ses fonctions, le renforcement de la discipline et une meilleure formation. Rien, Ă©crivent les PĂšres, n’instruit davantage et ne porte plus continuellement les hommes Ă  la piĂ©tĂ© et aux saints exercices que la vie et l’exemple de ceux qui se sont consacrĂ©s au saint ministĂšre. [8] » Et ils ajoutent que le prĂȘtre, tirant sa valeur de sa fonction, doit donner aux fidĂšles l’exemple de la saintetĂ©. 14Les dĂ©cisions tridentines sont appliquĂ©es par François de la Rochefoucauld, l’auteur du De la perfection de l’état ecclĂ©siastique, et par François de Sales, mais plus encore par les tenants de l’école bĂ©rullienne. Avec tĂ©nacitĂ©, le fondateur de l’Oratoire de JĂ©sus prĂȘche aux prĂȘtres qu’il y a une plus grande exigence de saintetĂ© dans leur Ă©tat de prĂȘtrise que dans la profession religieuse ». Un nouveau type de prĂȘtre est nĂ©, qui se dĂ©marque de la maniĂšre des religieux prĂȘtres Chaque ordre religieux, Ă©crit le sulpicien Tronson, reprĂ©sente une vertu de JĂ©sus-Christ. Mais il n’y en a point qui le reprĂ©sente tout entier c’est le privilĂšge de l’état ecclĂ©siastique. » Ce modĂšle l’ pratiques diverses du cĂ©libat et du mariage15Deux maniĂšres d’ĂȘtre prĂȘtre se sont donc dessinĂ©es au cours de l’histoire le prĂȘtre diocĂ©sain et le religieux prĂȘtre. Mais dans l’ Église catholique », Ă  cĂŽtĂ© des latins, les orientaux considĂšrent diffĂ©remment le cĂ©libat ecclĂ©siastique. 16Le cĂ©libat des religieux prĂȘtres. – Les religieux, selon un choix personnel rĂ©flĂ©chi, s’engagent pour toujours Ă  vivre l’Évangile dans une communautĂ© Ă  la maniĂšre d’un fondateur et c’est Ă  la lumiĂšre de cette dĂ©marche, le vƓu de profession, que se comprennent les vƓux de pauvretĂ©, de chastetĂ© et d’obĂ©issance [9]. C’est donc sur un projet mystique, Ă©vangĂ©lique et ecclĂ©sial que repose cette maniĂšre de vivre appelĂ©e Ă  s’enraciner dans les dimensions anthropologiques qui marquent toute vie la propriĂ©tĂ©, la sexualitĂ© et la responsabilitĂ©. Cette articulation, prĂ©sente dĂšs le monachisme, fut formalisĂ©e au xiie siĂšcle. 17Vers la fin xviie, la mystique s’attĂ©nuant, on privilĂ©gia la portĂ©e Ă©thique des vƓux de religion en oubliant qu’ils sont l’expression d’un don total et unique fait Ă  Dieu. Au cours du xxe, les religieux s’efforcĂšrent de retrouver cette dimension perdue et redĂ©couvrirent que la chastetĂ© est un don de Dieu qui les appelle Ă  devenir les disciples de son amour universel et pour cela Ă  renoncer au dĂ©sir d’une relation exclusive. Ainsi, pour les religieux, le cĂ©libat n’est pas liĂ© Ă  l’ordination sacerdotale mais fait partie intĂ©grante d’une maniĂšre de vivre choisie. 18Les prĂȘtres latins et le mariage. – Ce titre veut respecter les positions diffĂ©rentes de l’Église selon les Ă©poques et renvoyer dos Ă  dos ceux qui affirment que le cĂ©libat ecclĂ©siastique remonte aux apĂŽtres, et ceux pour qui il a Ă©tĂ© imposĂ© au xiie siĂšcle. En rĂ©alitĂ©, la discipline actuelle du cĂ©libat rĂ©sulte d’un enchaĂźnement d’interdits s’articulant les uns aux autres. Quatre Ă©tapes peuvent ainsi ĂȘtre discernĂ©es [10]. 19Les deux premiĂšres peuvent s’exprimer ainsi. D’une part dĂ©fense est faite d’ordonner un homme qui a Ă©tĂ© mariĂ© plusieurs fois ou de permettre Ă  un prĂȘtre veuf de se remarier. Le prĂȘtre doit ĂȘtre l’homme d’une seule femme ». D’autre part, il est demandĂ© au prĂȘtre de ne pas se marier aprĂšs l’ordination. L’interdit le plus ancien est seul Ă  pouvoir se rĂ©clamer d’un fondement scripturaire [11]. Sa pratique est attestĂ©e dĂšs le iiie siĂšcle. Le second date du ive siĂšcle. 20La troisiĂšme Ă©tape traite de la continence clĂ©ricale Ă©tablie en deux temps. Au tournant des ive et ve siĂšcles, le prĂȘtre mariĂ© ne doit pas avoir de relations conjugales mais peut habiter avec sa femme. En revanche, Ă  la fin du xie, il est demandĂ© au prĂȘtre et Ă  sa femme de ne plus cohabiter. Aucun texte ne cherche Ă  donner un fondement scripturaire Ă  cette rĂšgle dont il est bien difficile de vĂ©rifier si elle a Ă©tĂ© ou non appliquĂ©e. 21La quatriĂšme Ă©tape concerne l’établissement du cĂ©libat proprement dit. Le concile de Latran II 1139 dĂ©crĂšte que les prĂȘtres qui prennent femme seront privĂ©s de leur office et de leur bĂ©nĂ©fice [12] mais sans dire que ce mariage est nul. Cette discipline demeura inchangĂ©e jusqu’à ce que le Code de droit canonique 1917 dĂ©clare que le mariage est un empĂȘchement aux ordres dont le pape peut cependant dispenser [13], ce qui fut fait parfois aux xixe et xxe siĂšcles et, rĂ©cemment encore, pour les prĂȘtres anglicans devenus catholiques. 22La pratique des Églises de rite oriental unies Ă  Rome. – Sans reprendre toute la tradition orientale, prĂ©cisons que sa pratique a Ă©tĂ© dĂ©finitivement codifiĂ©e par le concile Quinisexte ou in Trullo de 692. L’évĂȘque est astreint Ă  la continence absolue s’il est mariĂ©, il doit Ă  partir de son ordination envoyer sa femme dans un monastĂšre Ă©loignĂ© et subvenir Ă  ses besoins. Les prĂȘtres et les diacres ne peuvent en principe se marier aprĂšs leur ordination mais, s’ils Ă©taient mariĂ©s auparavant, ils peuvent vivre normalement avec leurs Ă©pouses [14]. 23Les prĂȘtres catholiques de rite oriental suivent gĂ©nĂ©ralement cette discipline qui a toujours Ă©tĂ© reconnue comme lĂ©gitime par le SiĂšge romain. Aujourd’hui, le nouveau Code, notant que diverses Églises orientales confĂšrent les ordres sacrĂ©s Ă  des hommes mariĂ©s, demande que soit observĂ© le droit particulier de leur Église » et prĂ©cise que, si le candidat est mariĂ©, il doit prĂ©senter avant son ordination l’attestation de son mariage et le consentement de l’épouse donnĂ© par Ă©crit [15] ». 24Au terme de cette prĂ©sentation, on constate qu’une distinction existe entre le cĂ©libat des religieux prĂȘtres et celui des prĂȘtres sĂ©culiers, et que des hommes mariĂ©s peuvent ou non ĂȘtre ordonnĂ©s selon qu’ils sont orientaux ou latins. 25AprĂšs ces deux enquĂȘtes historiques qui nous ont dessinĂ© un arriĂšre-pays, venons-en aux dĂ©bats contemporains sur les prĂȘtres, et plus particuliĂšrement dans l’Église dĂ©bats tendus dans l’Église latine26Au cours des trois derniers siĂšcles, la figure des prĂȘtres diocĂ©sains a beaucoup changĂ© et leur rapport avec les religieux prĂȘtres a souvent Ă©tĂ© difficile. 27Heurs et malheurs du clergĂ©. – À la fin du xviiie siĂšcle, Ă  l’époque des LumiĂšres, alors que les religieux jugĂ©s inutiles sont supprimĂ©s, certains prĂȘtres, pour sauver leur identitĂ©, s’enferment dans le rigorisme, tandis que d’autres, donnant Ă  la foi les limites de la raison, se lancent dans l’éradication des superstitions ou les grands combats de l’époque. L’abbĂ© GrĂ©goire, futur Ă©vĂȘque constitutionnel, est de ce moment. Au siĂšcle suivant, le concordat de 1801 transforme les Ă©vĂȘques et les curĂ©s en fonctionnaires et ignore les religieux. Dans cette structure oĂč l’éthique l’emporte sur le religieux et oĂč la loi civile leur interdit de se marier, les prĂȘtres renouent avec les rĂšglements sulpiciens, lazaristes ou eudistes. Au xixe siĂšcle, le clergĂ© diocĂ©sain, dont le curĂ© de campagne devient la figure centrale, connaĂźt une rapide expansion. Les religieux, aprĂšs s’ĂȘtre insĂ©rĂ©s dans la pastorale paroissiale, redĂ©couvrent leur identitĂ© missionnaire. De nombreuses congrĂ©gations sont alors fondĂ©es. 28Au dĂ©but du xxe siĂšcle, le clergĂ© appauvri matĂ©riellement mais libĂ©rĂ© spirituellement par la SĂ©paration de l’Église et de l’État tend Ă  se diversifier. Certains, pour subvenir Ă  leurs besoins, recherchent un travail manuel, d’autres se lancent dans la recherche intellectuelle au risque du modernisme, d’autres enfin abordent la politique ou la question sociale. Mais le souci des Ă©vĂȘques est ailleurs, ils redoutent la chute des vocations. MalgrĂ© deux remontĂ©es au lendemain des guerres mondiales, le nombre des prĂȘtres ne cesse de s’affaisser. Quoi qu’il en soit, dans les annĂ©es 30 comme dans les annĂ©es 50, on assiste Ă  un renouveau apostolique. Au cours des premiĂšres, prĂȘtres diocĂ©sains et religieux prĂȘtres travaillent de conserve dans l’action catholique. Durant les secondes, l’épiscopat, n’ayant pu sauver les prĂȘtres ouvriers, replaça sous son autoritĂ© les mouvements de jeunes et d’adultes et demanda aux religieux de se retirer [16]. Deux ans aprĂšs, un concile Ă©tait convoquĂ©. 29Vatican II et les dĂ©cennies qui suivirent. – Bien que la question des prĂȘtres et des religieux n’ait pas Ă©tĂ© au centre des dĂ©bats conciliaires, elle fut abordĂ©e dans la Constitution sur l’Église et dans divers dĂ©crets La charge pastorale des Ă©vĂȘques dans l’Église ; Le ministĂšre et la vie des prĂȘtres et La rĂ©novation et l’adaptation de la vie religieuse. Ces textes importants ont contribuĂ© au renouveau ecclĂ©sial mais, cinquante ans aprĂšs, on peut regretter que n’y soient pas plus clairement distinguĂ©s les prĂȘtres diocĂ©sains et les religieux prĂȘtres [17]. 30En 1995, la 34e CongrĂ©gation gĂ©nĂ©rale des jĂ©suites le regrette nettement Le thĂšme du sacerdoce ministĂ©riel des religieux n’a pas Ă©tĂ© l’objet d’une attention spĂ©cifique ni dans les documents de Vatican II, ni dans les textes ultĂ©rieurs du MagistĂšre sur le sacerdoce. Insensiblement, une certaine tendance se fait jour d’identifier le sacerdoce ministĂ©riel du religieux au sacerdoce diocĂ©sain. » Et le texte prĂ©cise Les nombreuses exhortations dans lesquelles la hiĂ©rarchie demande que les religieux collaborent plus Ă©troitement avec les structures diocĂ©saines en sont une preuve Ă©clatante. [18] » 31Certes, alors que le nombre des prĂȘtres ne cesse de baisser, ces appels sont Ă  considĂ©rer par les religieux qui doivent veiller cependant Ă  ne perdre ni leur identitĂ© ni leurs repĂšres. Les dĂ©cisions prises dans l’urgence risquent de leur faire oublier qu’ils sont appelĂ©s Ă  ĂȘtre d’Église dans la communautĂ© Ă  laquelle ils appartiennent par profession et selon les visĂ©es propres de leur institut. 32Une autre question est devenue cruciale Ă  la mĂȘme Ă©poque. L’évolution de la sexualitĂ© dans la sociĂ©tĂ© et le nombre important de prĂȘtres et de religieux partis pour se marier en ont conduit beaucoup, dans et hors de l’Église, Ă  critiquer le cĂ©libat. Mais revenons en arriĂšre. Lors du concile qui a admis l’ordination au diaconat d’hommes mariĂ©s, la loi du cĂ©libat sacerdotal fut rappelĂ©e pour les latins sans que cela ait Ă©tĂ© dĂ©battu. Paul VI avait en effet mis en garde l’assemblĂ©e contre une telle discussion en rappelant que le cĂ©libat n’est pas exigĂ© par la nature de l’ordination, que son origine est une loi ecclĂ©siastique et que cette discipline n’est pas fondĂ©e sur des motifs de puretĂ© rituelle ou sur un mĂ©pris de la sexualitĂ©, mais sur des raisons spirituelles. 33En juin 1967, le pape donna une encyclique oĂč, aprĂšs avoir exposĂ© les arguments pour un changement de discipline, il rĂ©affirmait la loi du cĂ©libat et exposait ses raisons thĂ©ologiques [19]. Ce texte n’ayant pas clos les dĂ©bats, dans une lettre au Cardinal Villot il se demande alors si des hommes mariĂ©s ne pourraient pas ĂȘtre ordonnĂ©s dans les endroits oĂč les prĂȘtres manquent cruellement [20]. Ceci fut dĂ©battu lors du Synode de 1971 mais les Ă©vĂȘques, Ă  une courte majoritĂ©, refusĂšrent la proposition pontificale. En confirmant les textes synodaux, Paul VI prĂ©cisa que, dans l’Église latine, avec l’aide de Dieu, la prĂ©sente discipline du cĂ©libat des prĂȘtres continuera Ă  ĂȘtre observĂ©e dans sa totalitĂ© ». Dans les annĂ©es suivantes, Jean Paul II et BenoĂźt XVI s’en sont tenus Ă  la position de leur prĂ©dĂ©cesseur malgrĂ© les critiques persistantes qu’ont accentuĂ©es les tristes scandales de la pĂ©dophilie et du silence qui les entoura trop longtemps. 34*** 35En guise de conclusion, faisons deux remarques l’une ecclĂ©siologique et l’autre davantage anthropologique. ConsidĂ©rons une Église locale », c’est-Ă -dire celle qui se vit sur un territoire et qui est animĂ©e par un Ă©vĂȘque, et demandons-nous, Ă  la suite de Paul RicƓur [21], si celle-ci, comme tout corps social, ne serait pas traversĂ©e par deux logiques l’une d’intĂ©gration novatrice et une autre d’ouverture utopique [22]. Dans un autre contexte, mais qui n’est pas sans lien avec notre propos, Vatican II a rappelĂ© que loin de n’ĂȘtre que hiĂ©rarchique, l’Église Ă©tait aussi charismatique [23]. Pour Ă©viter toutes les ambiguĂŻtĂ©s et pour ne pas retomber dans les faux dĂ©bats de jadis oĂč l’on opposait le charisme » Ă  l’ institution », le prophĂ©tisme » au conservatisme », nous ne parlerons ici que de logiques pastorale et de logique associative. 36La premiĂšre vise le rassemblement. Elle est du ressort immĂ©diat des Ă©vĂȘques qui doivent prĂ©voir des lieux » – paroisses ou communautĂ©s – pour les chrĂ©tiens et ceux qui souhaitent le devenir. Certains pensent cette organisation Ă  partir des prĂȘtres dont ils disposent. D’autres privilĂ©gient les communautĂ©s existantes, en les structurant autour de responsables laĂŻcs et en s’engageant Ă  envoyer un prĂȘtre pour les accompagner [24]. En revanche, relĂšvent de la logique associative les communautĂ©s de baptisĂ©s soucieux de vivre et de dire l’Évangile en des hors-lieux », c’est-Ă -dire lĂ  oĂč il n’est ni vĂ©cu ni dit. Ces communautĂ©s de moines, de religieux, de prĂȘtres, de frĂšres et de sƓurs, en reconnaissant l’évĂȘque du diocĂšse comme leur prĂ©lat, n’attendent pas de lui qu’il dĂ©finisse leur mission mais souhaitent qu’il confirme leur maniĂšre de vivre en reconnaissant qu’elle est Ă©vangĂ©lique et ecclĂ©siale. Si l’existence de ces deux logiques ne peut conduire en aucune façon Ă  une opposition car les lieux » et les hors lieux » sont appelĂ©s Ă  devenir l’Église, elle engendre cependant deux maniĂšres d’ĂȘtre prĂȘtre, celle des prĂȘtres sĂ©culiers et celle des religieux prĂȘtres. 37Notre seconde remarque, anthropologique, sera plus brĂšve. Elle se fonde sur la distinction que nous venons de faire et qui, en ces temps de crise et de pĂ©nurie, est difficile Ă  respecter – nous l’avons dĂ©jĂ  dit. Elle est cependant essentielle pour comprendre que le cĂ©libat n’est pas vĂ©cu de la mĂȘme maniĂšre selon que l’on est prĂȘtre sĂ©culier ou religieux prĂȘtre. Certes les papes rĂ©cents ont rappelĂ©, et d’une maniĂšre heureuse, que le fondement du cĂ©libat ecclĂ©siastique est avant tout thĂ©ologique et spirituel ; il n’en demeure pas moins que le cĂ©libat vĂ©cu par un prĂȘtre sĂ©culier est le fruit d’une discipline qu’aucun vƓu ne fonde, alors que le cĂ©libat d’un religieux prĂȘtre est la consĂ©quence d’un choix de vie libre et responsable fait au sein d’une communautĂ© oĂč sont pratiquĂ©es d’une maniĂšre singuliĂšre la pauvretĂ©, l’obĂ©issance et la chastetĂ©. 38Au terme de ces enquĂȘtes et de ces rĂ©flexions, qu’il nous soit permis de rappeler qu’à la fin des annĂ©es 1970, au Synode sur la famille, les PĂšres souhaitĂšrent qu’on repose la question du mariage aprĂšs divorce Ă  la lumiĂšre de la pratique des Églises d’Orient [25], et de nous demander si une telle proposition ne serait pas possible analogiquement Ă  propos de l’ordination d’hommes mariĂ©s. Les orientaux ne distinguent-ils pas les prĂȘtres des religieux et n’ordonnent-ils pas des cĂ©libataires et des hommes mariĂ©s ? Notes [1] Ce systĂšme dissocie l’ordination du service d’une communautĂ©. [2] G. Alberigo, Les conciles ƓcumĂ©niques, les dĂ©crets. T. 2, Paris, Cerf, 1994, p. 525. [3] Le Gall, Les moines au temps des RĂ©formes, 1480-1560, Champ Vallon, Paris, 2001. [4] DĂ©crets de la 34e CongrĂ©gation gĂ©nĂ©rale de la Compagnie de JĂ©sus, Rome, 1995. p. 105-127. [5] CitĂ© par R. Deville, L’école française de spiritualitĂ©, Paris, DDB, 2008, p. 76. [6] De la captivitĂ© babylonienne de l’Église », ƒuvres, Labor et fides, 1966, T. 2, p. 244. [7] À la noblesse de la nation allemande sur l’amendement de l’État chrĂ©tien », op. cit. p. 84. [8] G. Alberigo, op. cit. T. 2, p. 1499. [9] Ph. LĂ©crivain, Une maniĂšre de vivre. Les religieux aujourd’hui, Bruxelles, Lessius, 2009, p. 39-73. [10] M. Dortel-Claudot, État de vie et rĂŽle du prĂȘtre, Paris, Centurion, 1971, p. 43-90. [11] I Tim 3,3 et Tite 1,6. [12] G. Alberigo, op. cit. T. 2, p. 435. [13] CJC 1917, c. 987, 2. [14] Hefele, Histoire des conciles. T. 3/1, Paris, LetouzĂ©, 1909, p. 565. [15] Code des canons des Églises orientales, Rome, 1997, p. 481 et 489. [16] Selon RenĂ© RĂ©mond cette attitude fut symbolique. Elle eut lieu quand l’épiscopat cherchait Ă  s’organiser et Ă  reprendre en main la pastorale nationale. En ces annĂ©es 1950, les relations avec Rome Ă©taient si difficiles que des politiques français de centre droit envisagĂšrent un concordat pour protĂ©ger l’Église. Ceci fragilisa les religieux, marginalisĂ©s en France et soupçonnĂ©s Ă  Rome pour leurs idĂ©es et leurs actions. [17] J. W. O’Malley, Priesthood, Ministry and Religious life. Some historical and historiographical considerations », Theological Studies 49 1988, p. ligne [18] Op. cit. p. 106-107. Cf. MutuĂŠ relationes, rééditĂ©es par l’épiscopat en 1999. [19] Sacerdotalis cĂŠlibatus, D. C. 64 1967, c 1249-1280. [20] A. A. S, 62 1970, 988. [21] P. RicƓur, Du texte Ă  l’action. Essai d’hermĂ©neutique II, Paris, Seuil, 1988, p. 379-392. [22] Selon le sens Ă©tymologique de ce mot sans lieu. [23] Constitution Lumen gentium, n. 4. [24] A. Rouet, Un nouveau visage d’Église. L’expĂ©rience des communautĂ©s locales Ă  Poitiers. Paris, Bayard, 2005. [25] Ph. LĂ©crivain, Les catholiques et la famille », Études, octobre 1980, p. 273-288. Faireentrer un religieux dans un monastĂšre Solution Cette page vous aidera Ă  trouver toutes les solution de CodyCross Ă  tous les niveaux. À travers les astuces et les solutions que vous trouverez sur ce site, vous pourrez transmettre chaque indice de mots croisĂ©s.
Depuis quelques annĂ©es, je ressens le besoin de marquer des pauses, de me retrouver avec moi-mĂȘme, de me couper du monde mĂȘme, pour retrouver ma fibre spirituelle. Pourtant je ne suis pas catholique, je ne suis pas bouddhiste non plus, ni juive ou musulmane. En fait, je n’appartiens Ă  aucune communautĂ© religieuse. On pourrait me dĂ©finir comme athĂ©e, laĂŻque ou non-croyante. MĂȘme si je cultive en moi une certaine forme de spiritualitĂ© et de croyances. – – Je suis trĂšs sensible aux concepts qui se cachent derriĂšre les retraites. Je m’organise souvent moi-mĂȘme des pĂ©riodes de retraites oĂč je pars seule dans un lieu reculĂ©. Cependant, Ă©tant non catholique, je reviens pourtant tout juste d’une retraite dans une abbaye avec des soeurs BĂ©nĂ©dictines. – Alors, existe-t-il des retraites spirituelles non religieuses, laĂŻques ou adaptĂ©es aux athĂ©es ? OĂč peut-on trouver ce genre de retraite, oĂč se dĂ©roulent-elles et quels types d’activitĂ©s sont proposĂ©es lors de ces retraites ? Je vais essayer de rĂ©pondre Ă  toutes ces petites questions que vous vous posez. – Et puis en fin d’article, je vous raconterai comment s’est passĂ©e ma retraite spirituelle dans l’abbaye St Michel de Kergonan en Bretagne. – Alors, commençons par le commencement que signifie une retraite non religieuse, laĂŻque ou athĂ©e ? – Retour sur quelques dĂ©finitions
 laĂŻcitĂ© Je pense qu’il est peut-ĂȘtre important dĂ©jĂ  de revenir sur ces 3 termes non religieux, laĂŻque et athĂ©e. Je ne pense que dans le cadre de cette recherche, il est plus prĂ©cis de parler d’une retraite athĂ©e, que d’une retraite laĂŻque. Dans le sens oĂč le terme laĂŻque est plutĂŽt rapprochĂ© au principe de laĂŻcitĂ© de “sĂ©paration dans l’État de sociĂ©tĂ© civile et de la sociĂ©tĂ© religieuse, ainsi que la neutralitĂ© de l’État Ă  l’égard des confessions religieuses” WikipĂ©dia. – AthĂ©isme
 Le principe de l’athĂ©isme, dĂ©finit aujourd’hui lui l’absence de religion ou le refus de toute croyance en un Dieu ou une divinitĂ© que ce soit. Pour parler de retraite non religieuse, il est donc plus appropriĂ© de parler de retraite athĂ©e que de retraite laĂŻque. – – Une retraite athĂ©e, non religieuse peut-elle ĂȘtre spirituelle ? Et inversement une retraite spirituelle peut-elle ĂȘtre athĂ©e ou non religieuse ? – Aujourd’hui, il existe une offre trĂšs diverse de retraites en France et mĂȘme Ă  l’étranger. Je suis donc persuadĂ©e, qu’il est possible de trouver LA retraite qui correspondra parfaitement Ă  ses attentes. Si vous recherchez une retraite qui ne parle aucunement de spiritualitĂ©, de religions ou de croyances vous pouvez-vous tourner vers des retraites qui mettront en avant des activitĂ©s crĂ©atives ou sportives par exemple. Vous pouvez Ă©galement contacter les organisateurs des retraites pour demander plus de renseignements Ă  ce sujet. – Religion & SpiritualitĂ© Pour rĂ©pondre Ă  ces deux questions, je dirais plutĂŽt oui. Comme je vous l’ai dit en dĂ©but d’article, je ne me revendique d’aucune foi religieuse, que ce soit le catholicisme, la religion musulmane, juive, bouddhiste ou autres. Pourtant, je ne me dirais pas non croyante non plus. Car je crois Ă  beaucoup d’autres choses, que ce soit Ă  la Nature Ă  la MĂšre Nature mĂȘme, au Destin, Ă  l’Intuition, Ă  l’Intention ou aux spiritualitĂ© est une notion trĂšs importante pour moi dans la mesure ou elle questionne. Et d’un certain cĂŽtĂ©, je pourrais me dire de toutes les religions, puisque j’aime Ă©tudier la valeur et les philosophies et les cheminements spirituels de diverses religions. – Aller retrouver sa fibre spirituelle C’est un peu en suivant ce schĂ©ma de pensĂ©e que j’imagine l’essence de la retraite que j’organise en avril prochain je vous laisse y jeter un oeil. Au travers du yoga, de la mĂ©ditation, d’atelier et de balades dans la Nature, il sera question de retrouver sa fibre spirituelle, de se reconnecter Ă  son Esprit mais aussi d’aller explorer les pouvoirs de la Nature. Sans aller parler d’une ou de divinitĂ©s suprĂȘmes et sans participer Ă  des rituels religieux, il est possible de dĂ©nicher une autre forme de spiritualitĂ©. Les activitĂ©s proposĂ©es lors de ce week-end ne mettront en avant aucun culte, pratique religieuse ou croyances tout en proposant des pistes de rĂ©flexions, de philosophies de vie. Et chacun est libre de dĂ©velopper et d’accorder de l’importance aux Ă©lĂ©ments de cette spiritualitĂ© qui leur feront Ă©cho. – Sur quels sites trouver des retraites spirituelles non religieuses ? – Le premier site que je conseillerais serait peut-ĂȘtre Book Your Yoga Retreats. Ce site rĂ©pertorie un grand nombre de retraites d’aucune appartenance religieuse et centrĂ©es sur la pratique du yoga, mais pas que. J’ai d’ailleurs pu rĂ©pertorier la prochaine retraite que j’organise sur ce site. Sinon, vous pouvez retrouver de nombreux articles de magazines qui proposent des listes de retraites comme dans cet article Les plus beaux lieux oĂč faire une retraite spirituelle. Ou bien, tout simplement tapper dans votre moteur de recherche ces mots-clĂ©s retraite spirituelle athĂ©e / retraite spirituelle non religieuse / retraite spirituelle mĂ©ditation / retraite spirituelle yoga /retraite spiriuelle randonnĂ©e
 ou tout autre activitĂ© que vous aimeriez combiner Ă  votre retraite ! – – Maintenant, on peut se poser une autre question peut-on faire une retraite religieuse quand on est athĂ©e ou non-croyant ? – Dans cet autre cas, je vais prendre l’exemple de la retraite que j’ai faite dans une abbaye de BĂ©nĂ©dictines. Il y a quelques semaines, j’ai recherchĂ© sur Google un monastĂšre en Bretagne qui pourrait accueillir des retraitants. J’avais dĂ©jĂ  entendu dans mon entourage des personnes dire qu’elles avaient passĂ© quelques jours pour se recueillir dans un monastĂšre. Et cet Ă©tĂ©, lors de ma visite de l’Abbaye de SĂ©nanque en Provence, la guide nous avait parlĂ© d’un espace pour des retraitants. Je savais donc que ce type de retraite Ă©tait possible, mais je ne savais pas si je pouvais y participer en tant que non-catholique. J’ai ouvert quelques rĂ©sultats de recherche dont le site de l’Abbaye St Michel de Kergonan. L’Abbaye abrite une communautĂ© de soeurs BĂ©nĂ©dictines vivant sur place dans le monastĂšre. J’ai envoyĂ© un email Ă  la soeur hĂŽteliĂšre afin de lui prĂ©senter mes motivations de retraite et de savoir si je pouvais ĂȘtre admise, sans prĂ©ciser mes convictions religieuses. Quelques jours plus tard, j’ai reçu sa rĂ©ponse positive, accompagnĂ©e d’une question souhaitez-vous rencontrer une soeur, ou bien rester seule lors de votre sĂ©jour ? – Ma retraite de 3 jours dans une abbaye en Bretagne – Je suis arrivĂ©e Ă  l’abbaye de St Michel de Kergonan en milieu d’aprĂšs-midi. À vrai dire, je ne savais pas trop Ă  quoi m’attendre en rĂ©servant ce sĂ©jour. OĂč allais-je dormir ? Dans un dortoir, dans une chambre privĂ©e ? Avec qui allais-je prendre mes repas ? Avec les soeurs, avec les retraitants, seule ? Qu’allais-je faire de mes journĂ©es ? – Être retraitant dans une abbaye, quelles attentes ? La soeur hĂŽteliĂšre ma chaleureusement accueilli et prĂ©sentĂ© la petite hĂŽtellerie de l’abbaye un bĂątiment secondaire sĂ©parĂ© de quelques dizaines de mĂštres du bĂątiment central qui se compose de l’église et du monastĂšre. Je dĂ©couvre alors, ma petite chambre simple, la bibliothĂšque, la cuisine, la salle d’eau et la salle Ă  manger. Je comprends alors vite que mon sĂ©jour sera bien sĂ©parĂ© de la vie quotidienne des soeurs. Je suis un peu déçue, car j’aurais peut-ĂȘtre aimĂ© partager la vie en communautĂ© avec les soeurs, j’aurais peut-ĂȘtre aimĂ© prendre mes repas avec elles, expĂ©rimenter leur retraite Ă  elles au final. – DĂ©roulement d’une retraite en abbaye / monastĂšre Mais je comprends vite qu’il ne s’agit pas de ce type d’expĂ©riences. AprĂšs rĂ©flexion, c’est assez normal les retraitants viendraient dĂ©ranger le quotidien monastique et le recueillement des soeurs qui vivent en total isolement. En tant que retraitante, je reste totalement libre de la façon dont je souhaite organiser mes journĂ©es. Je suis nĂ©anmoins invitĂ©e Ă  venir Ă©couter les offices quotidiens des soeurs 6 offices entre 6h du matin et 10h du soir, si mes souvenirs sont bons. Et Ă  manger mes repas dans la salle Ă  manger de la petite hĂŽtellerie avec les autres retraitants. – Une dĂ©marche dans la bienveillance et la tolĂ©rance Je me retrouve donc avec moi-mĂȘme ou presque avec beaucoup de temps libre. Je profite de tout ce temps pour Ă©tudier un livre spirituel, me rendre Ă  quelques offices ou messes chantĂ©s en grĂ©gorien ou aller voir le coucher de soleil au bord de la mer. Je prends plaisir Ă  Ă©couter les chants enveloppants des soeurs, qui rĂ©sonnent dans toute l’église. C’est reposant. J’instaure ces petits rendez-vous dans mes journĂ©es tels des instants de mĂ©ditation. Si vous ĂȘtes non croyant et que vous souhaitez rĂ©aliser une retraite spirituelle dans un lieu religieux un monastĂšre, une abbaye, un ashram ou autres. Je vous conseille de prendre contact avec le responsable des retraitants en expliquant simplement votre dĂ©marche. L’essentiel est d’adopter une attitude respectueuse et tolĂ©rante envers les croyants et les pratiquants. C’est une belle source d’ouverture d’esprit. – – OĂč trouver des retraites en monastĂšre ou en abbaye ? – Sur le site de La Croix, il existe un outil de recherche de retraites en fonction de ses envies. Vous pouvez Ă©galement consulter le site Retraite Spi, qui regroupe des retraites spirituelles religieuses. Sinon, vous pouvez regarder directement sur les sites des diffĂ©rents monastĂšres en France. – L’offre des retraites est donc trĂšs diverse et en fonction de ses envies et de ses attentes, je pense qu’il est tout Ă  fait possible de trouver ce que l’on recherche, en accord avec sa dĂ©marche. Des retraites spirituelles peuvent ĂȘtre non religieuses et on peut parfois participer Ă  des retraites dans des lieux religieux en Ă©tant athĂ©e ou d’une autre foi religieuse. En espĂ©rant de trouver ce qui vous conviendra le mieux pour votre prochaine retraite 🙂 – – Revenir aux choses simples est une envie qui ne fait que grandir en moi. Jour aprĂšs jour, j’aspire Ă  un mode de vie au ralenti, centrĂ© sur les choses essentielles. Retrouvez-moi Ă©galement sur le blog de voyage Sense Away.
AThiais, ce samedi, 150 personnes sont entrĂ©es au monastĂšre pour un week-end de gospel. LP/Fanny Delporte. « On a des gens qui viennent parfois de toute la France », glisse Deborah Tigrid Unerencontre avec l'architecture religieuse et l'iconographie russe vous est proposĂ©e. DĂ©couvrez l’histoire du monastĂšre grĂące Ă  l’une des moniales, les dimanches (14 h-18 h) et pendant les vacances scolaires, pour faire une visite un autre jour que ceux prĂ©vus, il est conseillĂ© de prendre rendez-vous par tĂ©lĂ©phone : 04 71 78 80 01. FwhCNJ.
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