Fnac: Suivi d'un parcours sur le personnage de l'ambitieux, Bel-Ami, Guy De Maupassant, Hatier". . Bel-Ami - broché - Guy De Maupassant, Livre
FARCE NORMANDE A A. de Joinville. La procession se dĂ©roulait dans le chemin creux ombragĂ© par les grands arbres poussĂ©s sur les talus des fermes. Les jeunes mariĂ©s venaient d'abord, puis les parents, puis les invitĂ©s, puis les pauvres du pays, et les gamins qui tournaient autour du dĂ©filĂ©, comme des mouches, passaient entre les rangs, grimpaient aux branches pour mieux voir. Le mariĂ© Ă©tait un beau gars, Jean Patu, le plus riche fermier du pays. C'Ă©tait, avant tout, un chasseur frĂ©nĂ©tique qui perdait le bon sens Ă  satisfaire cette passion, et dĂ©pensait de l'argent gros comme lui pour ses chiens, ses gardes, ses furets et ses fusils. La mariĂ©e, Rosalie Roussel, avait Ă©tĂ© fort courtisĂ©e par tous les partis des environs, car on la trouvait avenante, et on la savait bien dotĂ©e ; mais elle avait choisi Patu, peut-ĂȘtre parce qu'il lui plaisait mieux que les autres, mais plutĂŽt encore, en Normande rĂ©flĂ©chie, parce qu'il avait plus d'Ă©cus. Lorsqu'ils tournĂšrent la grande barriĂšre de la ferme maritale, quarante coups de fusil Ă©clatĂšrent sans qu'on vĂźt les tireurs cachĂ©s dans les fossĂ©s. A ce bruit, une grosse gaietĂ© saisit les hommes qui gigottaient lourdement en leurs habits de fĂȘte ; et Patu, quittant sa femme, sauta sur un valet qu'il apercevait derriĂšre un arbre, empoigna son arme, et lĂącha lui-mĂȘme un coup de feu en gambadant comme un poulain. Puis on se remit en route sous les pommiers dĂ©jĂ  lourds de fruits, Ă  travers l'herbe haute, au milieu des veaux qui regardaient de leurs gros yeux, se levaient lentement et restaient debout, le mufle tendu vers la noce. Les hommes redevenaient graves en approchant du repas. Les uns, les riches, Ă©taient coiffĂ©s de hauts chapeaux de soie luisants, qui semblaient dĂ©paysĂ©s en ce lieu ; les autres portaient d'anciens couvre-chefs Ă  poils longs, qu'on aurait dits en peau de taupe ; les plus humbles Ă©taient couronnĂ©s de casquettes. Toutes les femmes avaient des chĂąles lĂąchĂ©s dans le dos, et dont elles tenaient les bouts sur leurs bras avec cĂ©rĂ©monie. Ils Ă©taient rouges, bigarrĂ©s, flamboyants, ces chĂąles ; et leur Ă©clat semblait Ă©tonner les poules noires sur le fumier, les canards au bord de la mare, et les pigeons sur les toits de chaume. Tout le vert de la campagne, le vert de l'herbe et des arbres, semblait exaspĂ©rĂ© au contact de cette pourpre ardente et les deux couleurs ainsi voisines devenaient aveuglantes sous le feu du soleil de midi. La grande ferme paraissait attendre lĂ -bas, au bout de la voĂ»te des pommiers. Une sorte de fumĂ©e sortait de la porte et des fenĂȘtres ouvertes, et une odeur Ă©paisse de mangeaille s'exhalait du vaste bĂątiment, de toutes ses ouvertures, des murs eux-mĂȘmes. Comme un serpent, la suite des invitĂ©s s'allongeait Ă  travers la cour. Les premiers, atteignant la maison, brisaient la chaĂźne, s'Ă©parpillaient, tandis que lĂ -bas il en entrait toujours par la barriĂšre ouverte. Les fossĂ©s maintenant Ă©taient garnis de gamins et de pauvres curieux ; et les coups de fusil ne cessaient pas, Ă©clatant de tous les cĂŽtĂ©s Ă  la fois, mĂȘlant Ă  l'air une buĂ©e de poudre et cette odeur qui grise comme de l'absinthe. Devant la porte, les femmes tapaient sur leurs robes pour en faire tomber la poussiĂšre, dĂ©nouaient les oriflammes qui servaient de rubans Ă  leurs chapeaux, dĂ©faisaient leurs chĂąles et les posaient sur leurs bras, puis entraient dans la maison pour se dĂ©barrasser dĂ©finitivement de ces ornements. La table Ă©tait mise dans la grande cuisine, qui pouvait contenir cent personnes. On s'assit Ă  deux heures. A huit heures on mangeait encore. Les hommes dĂ©boutonnĂ©s, en bras de chemise, la face rougie, engloutissaient comme des gouffres. Le cidre jaune luisait, joyeux, clair et dorĂ©, dans les grands verres, Ă  cĂŽtĂ© du vin colorĂ©, du vin sombre, couleur de sang. Entre chaque plat on faisait un trou, le trou normand, avec un verre d'eau-de-vie qui jetait du feu dans les corps et de la folie dans les tĂȘtes. De temps en temps, un convive plein comme une barrique, sortait jusqu'aux arbres prochains, se soulageait, puis rentrait avec une faim nouvelle aux dents. Les fermiĂšres, Ă©carlates, oppressĂ©es, les corsages tendus comme des ballons, coupĂ©es en deux par le corset, gonflĂ©es du haut et du bas, restaient Ă  table par pudeur. Mais une d'elles, plus gĂȘnĂ©e, Ă©tant sortie, toutes alors se levĂšrent Ă  la suite. Elles revenaient plus joyeuses, prĂȘtes Ă  rire. Et les lourdes plaisanteries commencĂšrent. C'Ă©taient des bordĂ©es d'obscĂ©nitĂ©s lĂąchĂ©es Ă  travers la table, et toutes sur la nuit nuptiale. L'arsenal de l'esprit paysan fut vidĂ©. Depuis cent ans, les mĂȘmes grivoiseries servaient aux mĂȘmes occasions, et, bien que chacun les connĂ»t, elles portaient encore, faisaient partir en un rire retentissant les deux enfilĂ©es de convives. Un vieux Ă  cheveux gris appelait Les voyageurs pour MĂ©zidon en voiture ». Et c'Ă©taient des hurlements de gaietĂ©. Tout au bout de la table, quatre gars, des voisins, prĂ©paraient des farces aux mariĂ©s, et ils semblaient en tenir une bonne, tant ils trĂ©pignaient en chuchotant. L'un d'eux, soudain, profitant d'un moment de calme, cria — C'est les braconniers qui vont s'en donner c'te nuit, avec la lune qu'y a !... Dis donc, Jean, c'est pas c'te lune-lĂ  qu'tu guetteras, toi ? Le mariĂ©, brusquement, se tourna — Qu'i z'y viennent, les braconniers ! Mais l'autre se mit Ă  rire — Ah ! i peuvent y venir ; tu quitteras pas ta besogne pour ça ! Toute la tablĂ©e fut secouĂ©e par la joie. Le sol en trembla, les verres vibrĂšrent. Mais le mariĂ©, Ă  l'idĂ©e qu'on pouvait profiter de sa noce pour braconner chez lui, devint furieux — J'te dis qu'ça qu'i z'y viennent ! Alors ce fut une pluie de polissonneries Ă  double sens qui faisaient un peu rougir la mariĂ©e, toute frĂ©missante d'attente. Puis, quand on eut bu des barils d'eau-de-vie, chacun partit se coucher ; et les jeunes Ă©poux entrĂšrent en leur chambre, situĂ©e au rez-de-chaussĂ©e, comme toutes les chambres de ferme ; et, comme il y faisait un peu chaud, ils ouvrirent la fenĂȘtre et fermĂšrent l'auvent. Une petite lampe de mauvais goĂ»t, cadeau du pĂšre de la femme, brĂ»lait sur la commode ; et le lit Ă©tait prĂȘt Ă  recevoir le couple nouveau, qui ne mettait point Ă  son premier embrassement tout le cĂ©rĂ©monial des bourgeois dans les villes. DĂ©jĂ  la jeune femme avait enlevĂ© sa coiffure et sa robe, et elle demeurait en jupon, dĂ©laçant ses bottines, tandis que Jean achevait un cigare, en regardant de coin sa compagne. Il la guettait d'un Ɠil luisant, plus sensuel que tendre ; car il la dĂ©sirait plutĂŽt qu'il ne l'aimait ; et, soudain, d'un mouvement brusque, comme un homme qui va se mettre Ă  l'ouvrage, il enleva son habit. Elle avait dĂ©fait ses bottines, et maintenant elle retirait ses bas, puis elle lui dit, le tutoyant depuis l'enfance Va te cacher lĂ -bas, derriĂšre les rideaux, que j' me mette au lit ». Il fit mine de refuser, puis il y alla d'un air sournois, et se dissimula, sauf la tĂȘte. Elle riait, voulait envelopper ses yeux, et ils jouaient d'une façon amoureuse et gaie, sans pudeur apprise et sans gĂȘne. Pour finir il cĂ©da ; alors, en une seconde, elle dĂ©noua son dernier jupon, qui glissa le long de ses jambes, tomba autour de ses pieds et s'aplatit en rond par terre. Elle l'y laissa, l'enjamba, nue sous la chemise flottante et elle se glissa dans le lit, dont les ressorts chantĂšrent sous son poids. AussitĂŽt il arriva, dĂ©chaussĂ© lui-mĂȘme, en pantalon, et il se courbait vers sa femme, cherchant ses lĂšvres qu'elle cachait dans l'oreiller, quand un coup de feu retentit au loin, dans la direction du bois des RĂąpĂ©es, lui sembla-t-il. Il se redressa inquiet, le cƓur crispĂ©, et, courant Ă  la fenĂȘtre, il dĂ©crocha l'auvent. La pleine lune baignait la cour d'une lumiĂšre jaune. L'ombre des pommiers faisait des taches sombres Ă  leur pied ; et, au loin, la campagne, couverte de moissons mĂ»res, luisait. Comme Jean s'Ă©tait penchĂ© au dehors, Ă©piant toutes les rumeurs de la nuit, deux bras nus vinrent se nouer sous son cou, et sa femme, le tirant en arriĂšre, murmura Laisse donc, qu'est-ce que ça fait, viens-t'en. Il se retourna, la saisit, l'Ă©treignit, la palpant sous la toile lĂ©gĂšre ; et, l'enlevant dans ses bras robustes, il l'emporta vers leur couche. Au moment oĂč il la posait sur le lit, qui plia sous le poids, une nouvelle dĂ©tonation, plus proche celle-lĂ , retentit. Alors Jean, secouĂ© d'une colĂšre tumultueuse, jura Non de D... ! ils croient que je ne sortirai pas Ă  cause de toi ?... Attends, attends ! » Il se chaussa, dĂ©crocha son fusil toujours pendu Ă  portĂ©e de sa main, et, comme sa femme se traĂźnait Ă  ses genoux et le suppliait, Ă©perdue, il se dĂ©gagea vivement, courut Ă  la fenĂȘtre et sauta dans la cour. Elle attendit une heure, deux heures, jusqu'au jour. Son mari ne rentra pas. Alors elle perdit la tĂȘte, appela, raconta la fureur de Jean et sa course aprĂšs les braconniers. AussitĂŽt les valets, les charretiers, les gars partirent Ă  la recherche du maĂźtre. On le retrouva Ă  deux lieues de la ferme, ficelĂ© des pieds Ă  la tĂȘte, Ă  moitiĂ© mort de fureur, son fusil tordu, sa culotte Ă  l'envers, avec trois liĂšvres trĂ©passĂ©s autour du cou et une pancarte sur la poitrine Qui va Ă  la chasse, perd sa place. Et, plus tard, quand il racontait cette nuit d'Ă©pousailles, il ajoutait Oh ! pour une farce ! c'Ă©tait une bonne farce. Ils m'ont pris dans un collet comme un lapin, les salauds, et ils m'ont cachĂ© la tĂȘte dans un sac. Mais si je les tĂąte un jour, gare Ă  eux ! Et voilĂ  comment on s'amuse, les jours de noce, au pays normand.
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Le jeune Candide, dont le nom traduit Ă  la fois la naĂŻvetĂ© et la crĂ©dulitĂ© vit dans le "meilleur des mondes possibles" chez son oncle, le baron de naturel, Candide mĂšne une existence heureuse dans cet univers idyllique Le baron et la baronne de Thunder-ten-Tronckh possĂšdent en effet "le plus beau des chĂąteaux". Candide est Ă©bloui par la puissance de son oncle, et par les sophismes lĂ©nifiants du docteur Pangloss, le prĂ©cepteur. Il admire Ă©galement CunĂ©gonde, la fille du baron. Tout bascule le jour des premiers Ă©bats de Candide et de CunĂ©gonde. La rĂ©action du baron est brutale, Candide est banni et chassĂ© de cet Eden. Il se retrouve dans "le vaste monde".Candide est pris dans une tempĂȘte de neige et connaĂźt la faim et le froid. Il est enrĂŽlĂ© de force comme soldat de l'armĂ©e bulgare. I prend la fuite. CapturĂ©, il est condamnĂ© Ă  recevoir quatre mille coups de bĂąton. Il Ă©chappe de justesse Ă  la mort. Il assiste alors Ă  la guerre et Ă  ses massacres c'est "une boucherie hĂ©roĂŻque". Candide dĂ©serte et fuit jusqu'en Hollande. Il y dĂ©couvre l'intolĂ©rance, et notamment l'hypocrisie sectaire d'un prĂ©dicateur huguenot. Il retrouve Pangloss rongĂ© par la vĂ©role. Son ancien prĂ©cepteur a des allures de gueux. Il lui apprend que le beau chĂąteau du baron Thunder-ten-Tronckh a Ă©tĂ© dĂ©truit et que CunĂ©gonde a Ă©tĂ© violĂ©e et Ă©ventrĂ©e par les soldats bulgares. L'armĂ©e bulgare a Ă©galement tuĂ© le baron, la baronne et leur fils. Candide et Pangloss sont recueillis et embauchĂ©s par Jacques, un bon anabaptiste qui les emmĂšne au Portugal oĂč le rĂ©clame son commerce. HĂ©las, au large de Lisbonne, leur navire connaĂźt une horrible tempĂȘte. Le bateau du gĂ©nĂ©reux nĂ©gociant est englouti et ce dernier pĂ©rit dans le naufrage. Candide et Pangloss en rĂ©chappent par miracle. DĂšs leur arrivĂ©e Ă  Lisbonne, se produit un Ă©pouvantable tremblement de terre. Candide et Pangloss participent eux opĂ©rations de sauvetage, mais nos deux hĂ©ros sont arrĂȘtĂ©s pour propos subversifs et dĂ©fĂ©rĂ©s Ă  l'Inquisition. Pangloss est pendu et Candide flagellĂ©. Une vieille dame le soigne et le mĂšne de nuit dans une maison isolĂ©e. Il est prĂ©sentĂ© Ă  une superbe femme CunĂ©gonde. Elle lui confirme qu'elle a Ă©tĂ© violĂ©e et Ă©ventrĂ©e, et que c'est par miracle qu'elle est encore en vie "on ne meurt pas toujours de ces deux accidents". CunĂ©gonde est devenue Ă  la fois la maĂźtresse de Don Issachar, un banquier juif et du grand inquisiteur de Lisbonne. MenacĂ© par ses deux rivaux, "le doux Candide", parvient Ă  les tuer. Candide, CunĂ©gonde et la vieille dame s'enfuient alors en direction de Cadix. Ils arrivent Ă  Cadix au moment oĂč un bateau s'apprĂȘte Ă  partir en AmĂ©rique latine. Son Ă©quipage est chargĂ© d'aller y combattre la rĂ©bellion qui rĂšgne contre les rois d'Espagne et du Portugal. Candide parvient Ă  se faire engager. Il embarque avec CunĂ©gonde, la vieille dame et deux valets. Lors de la traversĂ©e, la vieille dame raconte son aventure. Fille d'un pape et d'une princesse, elle a grandi " en beautĂ©, en grĂąces, en talents, au milieu des plaisirs, des respects et des espĂ©rances..." Puis elle a connu une suite Ă©pouvantable de malheurs l'empoisonnement de son fiancĂ©, l'enlĂšvement de sa mĂšre, sa vente Ă  des marchands d'esclaves. Elle s'est retrouvĂ©e prisonniĂšre dans un fort, puis elle est devenue l'esclave d'un seigneur moscovite qui l'a batttue. Elle finira par devenir la servante de Don Issachar qui la met Ă  disposition de CunĂ©gonde Ă  qui elle se Ă  ce rĂ©cit, la vieille dame demande aux autres passagers de raconter leur histoire. Les rĂ©cits s'enchaĂźnent, plus noirs les uns que les autres. Candide commence Ă  prendre conscience que le mal existe sur cette peine arrivĂ©s Ă  Buenos Aires, Candide et CunĂ©gonde sont Ă  nouveau sĂ©parĂ©s. La vielle dame conseille en effet Ă  CunĂ©gonde de rester auprĂšs du gouverneur qui s'est Ă©pris d'elle et Ă  Candide de fuir l'Inquisition qui a retrouvĂ© sa trace. Candide part avec son valet Cacambo se rĂ©fugier chez les jĂ©suites du Paraguay. Ils y retrouvent le frĂšre de CunĂ©gonde, lui aussi miraculeusement rescapĂ©. Le baron Ă©voque son miracle Alors qu'on allait l'enterrer, le battement de sa paupiĂšre l'a sauvĂ©. On l'a soignĂ© et guĂ©ri. Sa beautĂ©, fort apprĂ©ciĂ©e, lui a valu une grande fortune. Mais le jeune baron refuse qu'un bĂątard puisse Ă©pouser sa sƓur et frappe Candide du plat de son Ă©pĂ©e. Celui-ci se dĂ©fend et le tue d'un coup d' et Cacambo reprennent la fuite et se retrouvent dans un pays inconnu. Il sont faits prisonniers par les indigĂšnes et sont Ă  deux doigts d'ĂȘtre mangĂ©s. Ils ne doivent leur salut qu'Ă  la verve et Ă  l'habiletĂ© de Cacambo. Ils sont se dirigent alors vers Cayenne, Ă  la recherche de la colonie française. Ils souffrent de la faim. Un jour, ils dĂ©couvrent un canot sur une riviĂšre. Ils montent Ă  bord et se laissent porter par le courant. Le canot emprunte une voĂ»te secrĂšte. Candide et Cacambo se retrouvent sous terre, dans une magnifique contrĂ©e, l'Eldorado, "le pays oĂč tout va bien" un pays oĂč les repas sont dĂ©licieux, les mƓurs pacifiques, la population heureuse , la religion tolĂ©rante et le souverain humaniste. Mais nos hĂ©ros sont trop vaniteux pour se satisfaire de cet univers idĂ©al. Ils souhaitent revenir en Europe avec l'espoir d'Ă©blouir CunĂ©gonde et le monde entier de leur rĂ©cit et de leur richesse. Le souverain du royaume en effet les laisse partir avec cent moutons chargĂ©s de nourriture, de pierres prĂ©cieuses et d'or. Il les met aussi en garde le bonheur ne se trouve ni dans les pierres prĂ©cieuses ni dans l' et Cacambo retrouvent le monde. Pendant plus de trois mois, ils marchent dans les marais, les dĂ©serts et au bord des prĂ©cipices. Leurs moutons meurent les uns aprĂšs les autres. Lorsqu'ils arrivent Ă  Surinam, ils n'ont plus que deux moutons. Ils rencontrent alors un esclave noir atrocement mutilĂ©. Ceci rĂ©volte Candide et l'amĂšne Ă  donner une autre dĂ©finition de l'optimisme " la rage de soutenir que tout est bien quand on est mal".Nos deux hĂ©ros se sĂ©parent Candide envoie Cacambo racheter CunĂ©gonde au gouverneur de Buenos Aires , tandis qu'il ira l'attendre Ă  Venise. Mais Candide se fait duper et voler par un marchand qui lui prend ses deux derniers moutons et s'embarque pour Venise sans l'attendre. Il parvient finalement Ă  trouver un vaisseau en partance pour Bordeaux et s'embarque en compagnie d'un pauvre savant persĂ©cutĂ© Ă  qui il paye son voyage. Il a l'espoir que ce compagnon puisse le "dĂ©sennuyer" durant le le bateau qui les emmĂšne Ă  Bordeaux Candide et Martin, le savant discutent du bien et du mal et de la nature de l'homme. Martin lui indique qu'il est convaincu de la prĂ©dominance du Mal sur le Bien . Et comme pour illustrer son propos, ils assistent un combat entre un navire espagnol et un vaisseau hollandais . Ce dernier coule et une centaine d'hommes se noient. Ce combat est pour Martin l'illustration des rapports humains de la façon dont " les hommes se traitent les uns les autres."AprĂšs son arrivĂ©e Ă  Bordeaux, Candide prĂ©fĂšre se rendre Ă  Paris qu'Ă  Venise. Il n'y connaĂźt qu'amertume et dĂ©ception un abbĂ© retors et de fausses marquises et une fausse CunĂ©gonde qui se rĂ©vĂšlent ĂȘtre de vraies voleuses . Il se fait mĂȘme injustement arrĂȘter et ne parvient Ă  s'enfuir qu'en soudoyant un officier de embarque alors en compagnie de Martin pour l'Angleterre. Il assiste Ă  l'exĂ©cution d'un amiral condamnĂ© pour " n'avoir pas fait tuer assez de monde." Finalement, il refuse de dĂ©barquer en Angleterre et demande au capitaine du bateau de l'emmener directement Ă  Venise, il ne retrouve ni Cacambo, ni CunĂ©gonde mais tombe sur Paquette, l'ancienne suivante de la Baronne de Thunder-ten-Tronckh. Elle vit en compagnie d'un moine, GiroflĂ©e. Ses confidences et celles du moine font apparaĂźtre Ă  Candide des misĂšres cachĂ©es. Candide dĂ©cide alors de rendre visite au seigneur Pococurante qui a la rĂ©putation de n'avoir jamais eu de jeune hĂ©ros s'Ă©merveille de l'univers et de la personnalitĂ© de son hĂŽte. Pourtant celui-ci Ă©voque a demi-mot le dĂ©goĂ»t et la lassitude du blasĂ©. Candide ressort pourtant de cet entretien avec l'impression que le seigneur Pococurante est "le plus heureux de tous les hommes", car affranchi des biens matĂ©riels. Martin, lui, est plus pessimiste, il estime que ce seigneur est Ă©cƓurĂ© de tout ce qu'il milieu d'un souper de carnaval, alors que Candide dĂźne avec six malheureux anciens rois qui ont perdu leur royaume, il retrouve Cacambo qui est devenu esclave. Il lui apprend que CunĂ©gonde l'attend sur les bords de la Propontide, prĂšs de Constantinople. Elle aussi est devenue esclave et est devenue trĂšs laide. Candide se rend Ă  Constantinople . Sur la galĂšre, il croit reconnaĂźtre parmi les galĂ©riens le docteur Pangloss et le jeune baron tous deux mal tuĂ©s. Il les rachĂšte au capitaine du deux anciens galĂ©riens racontent leurs aventures, mais le rĂ©cit de leur malheurs ne perturbe pas Candide qui est toujours convaincu que " tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes."Candide retrouve CunĂ©gonde, et il est saisi d'horreur Ă  la vue de cette femme hideuse et dĂ©figurĂ©e. Il la rachĂšte ainsi que la vieille femme. Il ne l'aime plus, mais l'Ă©pouse " par bontĂ©" malgrĂ© le refus rĂ©pĂ©tĂ© de son se dĂ©barrasse du jeune baron en le renvoyant aux galĂšres . il achĂšte avec ses derniers diamants une modeste mĂ©tairie oĂč viennent se rĂ©fugier Paquette , le frĂšre GiroflĂ©e, Pangloss, Martin, CunĂ©gonde et Candide. Un sage vieillard leur conseille le travail qui "Ă©loigne de nous trois grand maux, l'ennui , le vice et le besoin".Candide en arrive Ă  cette conclusion qui recueille l'assentiment de tous ses compagnons " il faut cultiver son jardin."Quelques Citations de CandidePangloss enseignait la mĂ©taphysico-thĂ©ologo-cosmolonigologie. Il prouvait admirablement qu'il n'y a point d'effet sans cause, et que, dans ce meilleur des mondes possibles, le chĂąteau de monseigneur le baron Ă©tait le plus beau des chĂąteaux et madame la meilleure des baronnes possibles. Les malheurs particuliers font le bien gĂ©nĂ©ral; de sorte que plus il y a de malheurs particuliers et plus tout est bien. Tout est bien, tout va bien, tout va le mieux qu'il soit possible Je n'ai que vingt arpents, rĂ©pondit le Turc ; je les cultive avec mes enfants ; le travail Ă©loigne de nous trois grands maux l'ennui, le vice, et le besoin. " Travaillons sans raisonner, dit Martin ; c'est le seul moyen de rendre la vie supportable. Toute la petite sociĂ©tĂ© entra dans ce louable dessein ; chacun se mit Ă  exercer ses talents. La petite terre rapporta beaucoup. CunĂ©gonde Ă©tait Ă  la vĂ©ritĂ© bien laide ; mais elle devint une excellente pĂątissiĂšre ; Paquette broda; la vieille eut soin du linge. Il n'y eut pas jusqu'Ă  frĂšre GiroflĂ©e qui ne rendĂźt service ; il fut un trĂšs bon menuisier, et mĂȘme devint honnĂȘte homme ; et Pangloss disait quelquefois Ă  Candide " Tous les Ă©vĂ©nements sont enchaĂźnĂ©s dans le meilleur des mondes possibles ; car enfin, si vous n'aviez pas Ă©tĂ© chassĂ© d'un beau chĂąteau Ă  grands coups de pied dans le derriĂšre pour l'amour de Mlle CunĂ©gonde, si vous n'aviez pas Ă©tĂ© mis Ă  l'Inquisition, si vous n'aviez pas couru l'AmĂ©rique Ă  pied, si vous n'aviez pas donnĂ© un bon coup d'Ă©pĂ©e au baron, si vous n'aviez pas perdu tous vos moutons du bon pays d'Eldorado, vous ne mangeriez pas ici des cĂ©drats confits et des pistaches. - Cela est bien dit, rĂ©pondit Candide, mais il faut cultiver notre jardin
RĂ©sumĂ©du roman LEnfant Noir de Camara Laye Espace ~ Il y poursuit les Ă©tudes mais cette foisci dans l’enseignement technique Il avait servi d’interprĂšte Ă  un officier qui faisait des relevĂ©s de terrain . L’enfant noir l’enfant blanc ont tous deux le sang rouge ~ L’enfant noir l’enfant blanc ont tous deux le sang rouge de Pierre Osenat issue de Le Sang rouge DĂ©couvrez 1. Les contes en vers Griselidis En Italie, un prince misogyne jure de ne jamais se marier et prĂ©fĂšre pratiquer la chasse. Mais au cours d’une partie de chasse, il se perd et rencontre une bergĂšre nommĂ©e Griselidis dont il tombe follement amoureux. Il l’épouse et ils vivent heureux jusqu’à la naissance de leur fille dont Griselidis ne veut pas se sĂ©parer comme c’était l’usage Ă  l’époque. Le prince en prend ombrage et commence Ă  douter de la sincĂ©ritĂ© de son Ă©pouse. Commence alors une terrible sĂ©rie d’épreuves pour Griselidis. Le prince lui enlĂšve sa fille, puis lui annonce sa mort. Griselidis reste toujours une Ă©pouse aimante et dĂ©vouĂ©e. L’enfant placĂ©e en secret dans un couvent, grandit et suscite l’amour d’un jeune prince. Son pĂšre toujours cruel, dĂ©cide de l’épouser et de rĂ©pudier Griselidis, qui une nouvelle fois, s’exĂ©cute. Mais la vĂ©ritĂ© Ă©clate, le roi annonce qu’il s’agit de sa fille et qu’il voulait Ă©prouver son Ă©pouse. GrisĂ©lidis est louĂ©e dans tout le royaume pour ses qualitĂ©s son dĂ©vouement sans faille. MoralitĂ© implicite malgrĂ© les Ă©preuves que la vie nous inflige, nos mĂ©rites seront toujours tĂŽt ou tard reconnus. Peau D’Ane Dans un royaume un Ăąne extraordinaire produit des Ă©cus d’or. Le roi de ce royaume, veuf s’éprend follement de sa fille et dĂ©cide de l’épouser. Pour fuir ce pĂšre incestueux, la jeune fille prend conseil auprĂšs de sa marraine, une fĂ©e qui lui conseille de demander Ă  son pĂšre des robes d’une couleur irrĂ©alisable azur, couleur de la lune couleur du soleil. Mais le roi rĂ©ussit Ă  satisfaire la demande. La jeune fille toujours conseillĂ©e par sa marraine demande alors la peau de l’ñne magique, dont elle revĂȘt la peau et s’enfuit. Elle devient alors souillon dans une ferme. Sa marraine lui a fait prĂ©sent d’un coffre magique qui peut voyager sous terre contenant les trois magnifiques robes et tous les dimanches, enfermĂ©e dans sa chambre, Peau d’Ane revĂȘt ses apparats. Elle est surprise par le prince du royaume qui en tombe follement amoureux et dĂ©cide de l’épouser. Le mariage est cĂ©lĂ©brĂ© en prĂ©sence de tous les rois dont le pĂšre de Peau d’Ane, revenu Ă  la raison. MoralitĂ© implicite il faut parfois endurer de lourds sacrifices pour conserver son intĂ©gritĂ©. Les Souhaits Ridicules Un bĂ»cheron se lamente sur son sort misĂ©rable. Jupiter roi des dieux dans la mythologie romaine lui apparaĂźt alors et lui offre trois souhaits. Le bĂ»cheron souhaite rĂ©flĂ©chir mais dans son emportement il fera mauvais usage de ces trois souhaits qui seront une aune de boudin » sous le coup de la gourmandise, son Ă©pouse avec l’aune de boudin pendue au nez, souhait demandĂ© sous le coup de la colĂšre et enfin, le souhait de retrouver sa femme intacte, sous le coup de la raison. MoralitĂ© implicite il faut bien peser ses mots avant de parler. 2. Les contes en prose La particularitĂ© de ces contes en prose est qu’ils se terminent tous par une ou deux morales explicites Ă  la fin. La Belle au bois dormantDans un royaume, on cĂ©lĂšbre le baptĂȘme de la jeune princesse. Pour ce faire sont conviĂ©es sept marraines, des fĂ©es qui feront chacune un don Ă  la jeune princesse. ElĂ©ment perturbateur avec l’arrivĂ©e d’une vieille fĂ©e oubliĂ©e qui pour se venger, jette un mauvais sort Ă  l’enfant elle se piquera avec un rouet et mourra. Sort attĂ©nuĂ© par la derniĂšre fĂ©e qui modifie la mort en un sommeil de cent ans. Le chĂąteau s’endort donc pendant cent ans et est ramenĂ© Ă  la vie par un jeune prince. Le mariage est cĂ©lĂ©brĂ© en secret. De cette union naissent deux enfants, une fille, Aurore et un garçon, Jour. Le prince dĂ©cide de rendre publique la nouvelle et prĂ©sente son Ă©pouse et ses enfants Ă  ses parents dont la mĂšre est une ogresse. Profitant du dĂ©part de son fils, elle exige qu’on lui serve en dĂźner sa bru et ses petits-enfants. Ils seront sauvĂ©s par la ruse du maĂźtre d’hĂŽtel qui leur substituera Ă  chacun des animaux. Mais la reine dĂ©couvrit la vĂ©ritĂ© et voulut se venger en faisant prĂ©parer une Ă©norme cuve remplie de bĂȘtes considĂ©rĂ©es comme venimeuses afin d’y jeter sa bru et ses enfants. Heureusement le prince arriva Ă  temps l’ogresse dĂ©masquĂ©e se jeta elle-mĂȘme dans la cuve. MoralitĂ© le bonheur demande du temps, de la patience et du courage. Le Petit Chaperon rouge NommĂ©e ainsi parce qu’elle porte une coiffe appelĂ©e chaperon », une petite fille se rend au chevet de sa grand-mĂšre malade pour lui apporter une galette et un petit pot de beurre. Elle croise la route du loup Ă  qui elle donne le but de son voyage. Le loup se rend chez la grand-mĂšre qui croyant que sa petite fille est lĂ  lui explique comment ouvrir la porte Tire la chevillette la bobinette cherra. » Le loup entre et dĂ©vore la grand-mĂšre, attend la petite fille. S’ensuit le fameux jeu de questions-rĂ©ponses qui se conclue par Ma mĂšre-grand que vous avez de grandes dents !- C’est pour mieux te manger. » et le loup dĂ©vore la petite fille. MoralitĂ© il ne faut pas parler Ă  des inconnus. La Barbe bleue Il s’agit d’un riche seigneur qui ne trouve Ă©pouse car il a une barbe bleue. Mais grĂące Ă  ses richesses, il trouve de nouveau une Ă©pouse Ă  qui il laisse le soin de la maison. Au cours d’une absence professionnelle. Il lui confie toutes les clĂ©s du domaine en lui dĂ©taillant l’usage de chacune. Il lui dĂ©fend formellement l’accĂšs Ă  un petit cabinet mais en contrepartie, il lui donne accĂšs Ă  tous les trĂ©sors de la maison ainsi que l’autorisation d’inviter qui elle souhaite afin de se divertir. La jeune femme ne rĂ©siste pas Ă  la tentation et ouvre le cabinet dans lequel elle dĂ©couvre les corps ensanglantĂ©s des prĂ©cĂ©dentes Ă©pouses de Barbe bleue. A son retour, par la magie la clĂ© reste couverte du sang dans lequel elle est tombĂ©e, Barbe bleue dĂ©couvre que son Ă©pouse n’a pas tenu sa promesse. Elle Ă©chappe de peu Ă  la mort que lui prĂ©dit son mari grĂące Ă  l’arrivĂ©e de ses deux frĂšres qui tuent Barbe bleue. La jeune femme s’en sort saine et sauve et hĂ©rite de l’immense fortune de Barbe bleue. MoralitĂ© la curiositĂ© est un vilain dĂ©faut. Le MaĂźtre chat ou le chat bottĂ© A la mort de leur pĂšre meunier, ses trois fils se divisent le patrimoine l’aĂźnĂ© obtient le moulin, le second, l’ñne et le dernier, le chat. Se croyant le plus mal loti, le dernier se dĂ©sespĂšre. Mais le chat, qui est trĂšs malin, lui demande une paire de botte et un sac avec lequel il va chasser et apporter le fruit de cette chasse rĂ©guliĂšrement au roi en prĂ©cisant que ceci est de la part du marquis de Carabas nom qu’il donne Ă  son maĂźtre. GrĂące Ă  une rencontre organisĂ©e par MaĂźtre Chat, le marquis de Carabas rencontre le roi et sa fille. MaĂźtre chat grĂące Ă  sa ruse offre au marquis de Carabas des terres fertiles ainsi qu’un immense chĂąteau dont il aura mangĂ© le propriĂ©taire un ogre qui, dĂ©fiĂ© par maĂźtre chat s’est transformĂ© en souris que MaĂźtre chat s’est empressĂ© de dĂ©vorer. Ainsi celui qui se pensait le plus mal loti devient le gendre du roi. MoralitĂ© l’ingĂ©niositĂ© et la ruse valent mieux que tous les biens matĂ©riels. Les FĂ©es Ce conte aborde la vie de deux sƓurs dont l’une doit subir la haine de sa mĂšre qui lui fait accomplir les tĂąches les plus ingrates. Au cours d’une sortie pour aller chercher de l’eau, elle rencontre une vieille femme qui lui demande de l’eau. Pleine de bontĂ©, la jeune fille l’abreuve. La vielle femme, qui est en fait une fĂ©e, la remercie en lui offrant un don Ă  chaque mot qu’elle prononcera lui sortira de la bouche une fleur ou une pierre prĂ©cieuse. RentrĂ©e Ă  la maison, la jeune fille raconte son aventure Ă  sa mĂšre qui dĂ©cide d’envoyer aussitĂŽt Ă  la fontaine, son autre fille, sa prĂ©fĂ©rĂ©e. Cette derniĂšre s’y rend et rencontre une jeune femme qui lui demande de l’eau. Elle refuse de la servir. La jeune femme qui est une fĂ©e, se venge et lui donnant Ă©galement un don Ă  chaque mot qu’elle prononcera, sortira de sa bouche un serpent ou un crapaud. Revenue Ă  la maison, elle se fera chasser du logis par sa mĂšre tandis que sa sƓur, Ă©pousera le prince de la citĂ©. MoralitĂ© les qualitĂ©s morales sont toujours rĂ©compensĂ©es. Cendrillon ou la petite pantoufle de verre Cendrillon, nommĂ©e ainsi car elle dort dans les cendres de la cheminĂ©e, doit subir la cruautĂ© de sa belle-mĂšre et de ses demi-sƓurs. Le prince du royaume cherchant une Ă©pouse organise un grand bal afin de trouver sa promise. Quelle excitation chez les demi-sƓurs de Cendrillon qui en profitent pour se moquer d’elle. Mais une fois seule, la marraine de Cendrillon, une fĂ©e, lui apparaĂźt et grĂące aux fameux tours de magie la citrouille transformĂ©e en carrosse, six souris transformĂ©es en chevaux,, un rat transformĂ©e en cocher, six lĂ©zards transformĂ©s en laquais lui permet de se rendre au bal Ă  la condition qu’elle revienne avant minuit. Elle s’exĂ©cute mais le lendemain lors du second bal, elle oublie l’heure, doit quitter prĂ©cipitamment le bal, en perd une de ses pantoufles de verre grĂące Ă  laquelle le prince la reconnaĂźtra. Le prince et Cendrillon se mariĂšrent et cette derniĂšre toujours pleine de gentillesse fit profiter ses deux sƓurs de ses bontĂ©s. MoralitĂ© il est important d’avoir des atouts pour rĂ©ussir dans la vie. Riquet Ă  la houppe Une reine donne naissance Ă  un garçon trĂšs laid, nommĂ© Riquet Ă  la houppe mais dont une bonne fĂ©e le dota de beaucoup d’esprit. Cette qualitĂ© fit oublier sa laideur. Dans le mĂȘme temps, une autre reine donne naissance Ă  deux filles l’aĂźnĂ©e fort belle mais idiote, la cadette trĂšs laide mais avec beaucoup d’esprit. Tout l’enjeu de ce conte rĂ©side dans le fait que Riquet pourra offrir de l’esprit Ă  la personne qu’il aimera de mĂȘme, la fille aĂźnĂ©e de la Reine rendra beau celui qu’elle aimera. Riquet rencontre la belle princesse, en tombe amoureux. Ils promettent de se marier un an plus tard. Mais la jeune princesse revenue dotĂ©e d’un bel esprit conquiert le cƓur de tout le monde et en oublie sa promesse de mariage. Une annĂ©e s’écoule et la jeune princesse revient sur le lieu de sa promesse et dĂ©couvre sous la terre des lutins qui s’activent afin de cĂ©lĂ©brer les noces de Riquet. Sa promesse lui revient, et elle ne peut la tenir, mais grĂące Ă  l’esprit de Riquet, elle comprend qu’elle l’aime et lui dit. A ces mots, selon la lĂ©gende, Riquet se transforma en un beau jeune homme et la noce fut cĂ©lĂ©brĂ©e. MoralitĂ© pour trouver le bonheur, il faut aller au-delĂ  des apparences. Le Petit Poucet Un bĂ»cheron, pĂšre de sept enfants vit de maniĂšre misĂ©rable. N’ayant plus de quoi nourrir leurs enfants, le couple dĂ©cide de les abandonner. Mais le cadet, nommĂ©e petit Poucet, car Ă  sa naissance il n’était pas plus gros que le pouce, a entendu la conversation. Le lendemain, il ramasse des cailloux blancs et au moment de partir dans la forĂȘt avec ses parents, il sĂšme tout au long du chemin des cailloux. Les parents revenus seuls Ă  la maison, reçoivent une somme d’argent inespĂ©rĂ©e et font bonne chĂšre tout en se lamentant d’avoir abandonnĂ©e leurs enfants. Surprise ! Les enfants reviennent. Mais de nouveau la disette sĂ©vit. De nouveau les parents abandonnent les enfants. Petit Poucet n’a eu le temps que de conserver du pain afin de reconnaĂźtre le chemin. Malheureusement, le pain a Ă©tĂ© mangĂ© par les oiseaux. VoilĂ  les sept enfants seuls dans la forĂȘt. Ils dĂ©couvrent une maison, demande de l’aide mais il s’agit de la maison d’un ogre. Seule sa femme est au logis. Elle les accueille mais l’ogre les dĂ©couvre et veut les manger. Son Ă©pouse le fait patienter et fait coucher les enfants dans la mĂȘme chambre que ses sept filles. Pendant la nuit, petit Poucet Ă©change son bonnet et ceux de ses frĂšres avec les couronnes des sept filles. Le stratagĂšme fonctionne car l’Ogre pendant la nuit, ne pouvant rĂ©sister vient Ă©gorger ce qu’il croit ĂȘtre les sept garçons. Petit Poucet et ses frĂšres s’enfuient. L’Ogre ne dĂ©couvre que le lendemain matin l’horrible spectacle et chaussĂ© de ses bottes de sept lieues part Ă  la recherche des enfants. Il s’endort prĂšs de la cachette de ceux-ci ; petit Poucet s’empare de ses bottes, accomplit des exploits ce qui lui apporte renommĂ©e et richesse. Il rentre triomphalement chez ses parents qui ne vivront dĂ©sormais plus dans la misĂšre... MoralitĂ© les enfants sont tous des trĂ©sors dont il faut prendre soin. LeRosier de Madame Husson Contes de la bĂ©casse Pierre et Jean Sur l’eau Les dimanches d’un bourgeois de Paris La maison Tellier La Petite Roque Miss Harriet Yvette Bel-Ami Mont-Oriol Notre cƓur Fort comme la mort 3 . Contes du jour et de la nuit Édition de rĂ©fĂ©rence : Paris, C. Marpon et E. Flammarion, Éditeurs. 4 . Le crime au pĂšre Boniface Ce jour-lĂ  le facteur Boniface,
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ï»żFablesde La Fontaine. La Fontaine livre 1. Sommaire Fables de La Fontaine : Livre 1. La Cigale et la Fourmi. Le Corbeau et le Renard. La Grenouille qui veut se faire aussi grosse que le boeuf. Les deux Mulets. Le Loup et le Chien. La GĂ©nisse la
MĂ©thodes et techniques â–ș Fiches techniques â–ș vous ĂȘtes iciFiche techniqueLe rĂ©sumĂ©, la fiche de lecture et le compte renduSommaire Le rĂ©sumĂ© d’un texte narratif Le rĂ©sumĂ© d’un texte d’argumentation ou d’information La fiche de lecture Le compte rendu 💡 Info 💡 Vous avez lu un article de presse, un roman, une piĂšce de théùtre, vu un film ou une Ă©mission de tĂ©lĂ©vision. Comment en rendre compte, soit pour en faire connaĂźtre l’essentiel, soit pour inciter Ă  lire le texte ou Ă  voir le spectacle en question ?Le rĂ©sumĂ© d’un texte narratif● Faire une lecture globale pour en dĂ©gager le thĂšme.● Relire le texte, le crayon Ă  la main, pour aller Ă  l’essentiel — souligner les indices de temps et de lieu ; — repĂ©rer le ou les protagonistes, la situation, les diffĂ©rentes pĂ©ripĂ©ties ; — comparer les situations initiale et finale Y a-t-il eu amĂ©lioration ? DĂ©gradation ? Comment, grĂące Ă  qui et Ă  quoi ? MalgrĂ© qui ou quoi ?.● RĂ©diger — conserver le point de vue, la personne et les temps des verbes du texte original ; — Ă©viter les formules du type l’auteur raconte que
 » ; — Ă©liminer ce qui est secondaire rendre l’atmosphĂšre sans conserver les notations descriptives rapporter les pensĂ©es, les propos importants des personnages en les rĂ©sumant au discours indirect.→ Fiche technique Comment faire le rĂ©sumĂ© d’un texte ?Le rĂ©sumĂ© d’un texte d’argumentation ou d’information● Faire une lecture globale du texte pour dĂ©gager le thĂšme traitĂ© ce dont il s’agit.● Relire le texte, le crayon Ă  la main, pour aller Ă  l’essentiel — souligner les mots qui expriment les liens logiques d’une idĂ©e Ă  l’autre ; — rĂ©sumer, paragraphe par paragraphe, les idĂ©es dĂ©veloppĂ©es, en Ă©liminant tout dĂ©tail secondaire.● RĂ©diger — conserver le point de vue, la personne et les temps des verbes du texte original ; — Ă©viter les formules du type l’auteur raconte que
 » ; — Ă©liminer ce qui est secondaire rendre l’atmosphĂšre sans conserver les notations descriptives rapporter les pensĂ©es, les propos importants des personnages en les rĂ©sumant au discours indirect. — mettre en Ă©vidence l’enchaĂźnement des idĂ©es en dĂ©gageant nettement les Ă©lĂ©ments de la conclusion.→ Fiche technique Comment faire le rĂ©sumĂ© d’un texte ?La fiche de lectureVous devez faire une fiche de lecture sur un texte ou une Ɠuvre audiovisuelle films, Ă©missions
.● Prendre des notes prĂ©parer un certain nombre de fiches sur lesquelles vous reporterez au fur et Ă  mesure les rĂ©fĂ©rences ou les citations importantes concernant — la situation de production ; — le narrateur, le point de vue choisi ; — le ou les protagonistes portrait physique, moral, projets
 — la situation initiale dĂ©finie par rapport aux protagonistes, les diffĂ©rentes pĂ©ripĂ©ties et leur enchaĂźnement, la situation finale ; — les personnages secondaires qui vont favoriser adjuvants ou empĂȘcher opposants les protagonistes de parvenir au but. ● RĂ©diger — faire fiche par fiche la synthĂšse des Ă©lĂ©ments recueillis au cours de la lecture ; — formuler en conclusion un jugement personnel sur l’Ɠuvre dont il est question.→ Fiche technique Comment rĂ©diger la fiche de lecture ?Le compte rendu● Reprendre, sans les dĂ©velopper, les mĂȘmes rubriques que celles de la fiche de lecture. ● S’en tenir Ă  l’essentiel pour qu’un lecteur qui ne connaĂźt pas l’Ɠuvre Ă©tudiĂ©e puisse en avoir une idĂ©e prĂ©cise. ● Pour inciter Ă  lire le roman, l’article, ou Ă  voir le spectacle, il faut — choisir un aspect particuliĂšrement intĂ©ressant thĂšme, mise en forme
 ; — rĂ©diger ensuite votre compte et techniques Le commentaire composĂ© La dissertation L’argumentation La lecture mĂ©thodique Autres fiches techniques et de mĂ©thodeArticles connexes Autres fiches techniques. Comment rĂ©diger la fiche de lecture ? Comment faire le rĂ©sumĂ© d’un texte ? Comment utiliser les citations ? Comment choisir un exemple ? L’analyse linĂ©aire. L’argumentation. Les genres littĂ©raires. Analyser un roman. La description et le portrait. Le discours rapportĂ©. Le point de vue dans un rĂ©cit. Analyser un mot. Analyser une phrase. Analyser un texte. Autres pages Ă  consulter Leçons de grammaire. – Leçons d’expression. – Leçons de conjugaison. – Leçons de vocabulaire. – Leçons d’orthographe. – Leçons d’expression de livresRecherche sur le site
Rappelonsen outre que la mĂȘme annĂ©e 1883 voit paraĂźtre les Contes de la bĂ©casse de Maupassant – aprĂšs La Maison Tellier en 1881 et Mademoiselle Fifi en 1882 –, bientĂŽt suivis d’autres recueils qui mĂ©riteraient tout autant d’ĂȘtre appelĂ©s « cruels » s’il ne s’agissait que de considĂ©rer les tribulations de la vie en gĂ©nĂ©ral, et plus encore la maniĂšre dont l’ĂȘtre La Grenouille qui veut se faire aussi grosse que le boeuf Une Grenouille vit un BƓufQui lui sembla de belle taille. Elle, qui n’était pas grosse en tout comme un Ɠuf,Envieuse, s’étend, et s’enfle et se travaille,Pour Ă©galer l’animal en grosseur ; Disant - Regardez bien, ma sƓur ; Est-ce assez ? dites-moi ; n’y suis-je point encore ? – Nenni. – M’y voici donc ? – Point du tout. – M’y voilĂ  ? – Vous n’en approchez point. La chĂ©tive pĂ©core s’enfla si bien qu’elle creva. Le monde est plein de gens qui ne sont pas plus sages Tout bourgeois veut bĂątir comme les grands seigneurs, Tout petit prince a des ambassadeurs, Tout marquis veut avoir des pages.
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Le Comte de Monte Cristo, Alexandre Dumas, L’Ecole des loisirs -Les Trois Mousquetaires, Alexandre Dumas, Edition L’Ecole des loisirs-Les MisĂ©rables, Victor Hugo Ă©dition L’Ecole des loisirs. -Jacquou le Croquant, EugĂšne Le Roy, Ă©dition Le Livre de poche jeunesse-Les Contes de la BĂ©casse, Maupassant -La VĂ©nus d’Ille, Prosper MĂ©rimĂ©e
Pour tĂ©lĂ©charger la fiche en Pdf appuyez sue le lien ci-dessous Le Horla de Maupassant TITRE Le Horla Date de publication Il existe deux versions du Horla»  Un premier Horla» a Ă©tĂ© publiĂ© dans Gil Blas, Ă  Paris le 16 octobre 1886, puis repris dans la Vie populaire le 9 dĂ©cembre 1886. Ce premier rĂ©cit ne fut jamais intĂ©grĂ© Ă  un recueil du vivant de Maupassant.  Une seconde version fut publiĂ©e directement dans un recueil auquel elle donna son titre. Ce recueil fut publiĂ© chez Ollendorff en mai 1887. L’auteur Guy de Maupassant, nĂ© Henry-RenĂ©-Albert-Guy de Maupassant le 5 aoĂ»t 1850 au chĂąteau de Miromesnil Ă  Tourville-sur-Arques et mort le 6 juillet 1893 Ă  Paris, est un Ă©crivain français. LiĂ© Ă  Gustave Flaubert et Ă  Émile Zola, il a marquĂ© la littĂ©rature française par ses six romans, dont Une Vie en 1883, Bel-Ami en 1885, Pierre et Jean en 1887-1888, mais surtout par ses nouvelles plus de 300, parfois intitulĂ©es contes, comme Boule de Suif en 1880, Les Contes de la bĂ©casse en 1883 ou Le Horla en 1887. Ces Ɠuvres retiennent l’attention par leur force rĂ©aliste, la prĂ©sence du fantastique et la maĂźtrise stylistique. La carriĂšre littĂ©raire de Guy de Maupassant se limite Ă  une dĂ©cennie – de 1880 Ă  1890 – avant qu’il sombre peu Ă  peu dans la folie et meure Ă  quarante-deux ans de la syphilis. Reconnu de son vivant, Guy de Maupassant conserve un renom de premier plan, renouvelĂ© encore par les nombreuses adaptations filmĂ©es de ses Ɠuvres. Contexte historique À la fin du xixe siĂšcle, le surnaturel est furieusement Ă  la mode on explore les maladies mentales, on se pique de pratiquer l'hypnose
 et on frĂ©mit en lisant des nouvelles et des contes fantastiques. En intĂ©grant les derniĂšres dĂ©couvertes mĂ©dicales, ses angoisses et ses hallucinations, Maupassant renouvelle le genre. Genre conte fantastique et certains pensent que c’est une nouvelle fantastique Le rĂ©sumĂ© de l'histoire Le narrateur tient son journal, du 8 mai au 10 septembre. L'action se dĂ©roule donc sur un peu plus de quatre mois. — Mai une bonne journĂ©e passĂ©e dans son jardin, Ă  regarder les bateaux. Deux jours plus tard, il se dit malade et inquiet. Sa belle humeur l'a quittĂ©. Passent deux jours sans que sa maladie ne le quitte. Son mĂ©decin le rassure. MalgrĂ© les mĂ©dicaments, l'inquiĂ©tude persiste. Il note sa nervositĂ©, sa peur de se coucher le soir. Il fait d'affreux cauchemars et rĂȘve qu'on l'Ă©touffe dans son sommeil, en pesant sur sa poitrine. — Juin son Ă©tat ne s'amĂ©liore pas. La solitude du bois, lors d'une promenade, l'inquiĂšte ; il a l'impression d'ĂȘtre suivi et a du mal Ă  retrouver son chemin. Il dĂ©cide alors de partir un peu, pour se changer les idĂ©es. — Juillet un mois plus tard, il reprend son journal et y raconte sa visite au Mont Saint-Michel. À la question faut-il croire Ă  ce qu'on ne voit pas ? » le moine qui l'accompagne rĂ©pond par l'affirmative. Le narrateur remarque que les cauchemars de son cocher sont semblables aux siens. DĂšs la deuxiĂšme nuit chez lui, ces rĂȘves deviennent intolĂ©rables, au point qu'il songe Ă  repartir. La nuit suivante, il remarque qu'une carafe d'eau, pleine la veille, se trouve vide le lendemain matin. Le narrateur dĂ©cide de tenter quelques expĂ©riences seuls l'eau et le lait semblent disparaĂźtre. Il constate enfin qu'il ne peut s'agir de somnambulisme. TrĂšs effrayĂ©, il part pour Paris, s'y distrait et se moque de ses frayeurs passĂ©es. Il assiste Ă  une sĂ©ance d'hypnotisme qui le trouble beaucoup. — AoĂ»t dans le jardin, une rose, cueillie par une main invisible, est restĂ©e suspendue en l'air devant le narrateur. Il est persuadĂ© de la prĂ©sence d'un ĂȘtre invisible. Le lendemain, il se demande s'il ne devient pas fou et se sent obligĂ© de rentrer, mu par une force obscure. Il a peur, dĂ©cide de partir, sans y parvenir. À Rouen, il emprunte un livre sur les phĂ©nomĂšnes surnaturels. Il n'arrive pas Ă  se rendre Ă  la gare et ordonne au cocher, contre sa volontĂ©, de rentrer. Il s'aperçoit que les pages du livre tournent toutes seules. Il essaie de saisir l'ĂȘtre invisible qui s'enfuit par la fenĂȘtre. Le narrateur dĂ©cide de le tuer. La lecture d'un article scientifique sur une Ă©pidĂ©mie de folie » sĂ©vissant au BrĂ©sil le convainc que l'ĂȘtre invisible, qu'il baptise le Horla, s'apprĂȘte Ă  envahir le monde. Il ne se sent plus maĂźtre de ses pensĂ©es. Le soir mĂȘme, il tente d'attraper le Horla, se retrouve face Ă  son miroir, qui ne lui renvoie plus son image. Le lendemain, il fait poser porte et volets de fer Ă  sa chambre. — 10 septembre derniĂšre page du journal. Le narrateur a enfermĂ© le Horla dans sa chambre et a mis le feu Ă  la maison. Tout Ă  son projet, il avait oubliĂ© que ses domestiques y dormaient aussi. La seule chose qui le prĂ©occupe, pourtant, est de savoir si le Horla est bien mort. Ce n'est pas si sĂ»r
 Les personnages 1. Le narrateur ‱ Le narrateur ne donne aucun indice concernant son identitĂ©. C'est un homme j'ai passĂ© toute la matinĂ©e Ă©tendu sur l'herbe », normand, qui n'a pas besoin de travailler. Il est cultivĂ© et curieux Je viens de lire ceci dans la Revue du Monde Scientifique » et analyse de façon trĂšs prĂ©cise, presque scientifique, ses sensations un simple malaise, un trouble de la circulation peut-ĂȘtre, l'irritation d'un filet nerveux, un peu de congestion ». Il n'est ni fou ni crĂ©dule Les faits qu'il avança me parurent tellement bizarres, que je me dĂ©clarai tout Ă  fait incrĂ©dule. », ce qui rend son tĂ©moignage plus vraisemblable. Le lecteur de la fin du xixe siĂšcle peut donc s'identifier aisĂ©ment au narrateur, ce qui renforce la violence du surnaturel et la montĂ©e de l'angoisse. 2. Le Horla ‱ Les preuves que rĂ©unit le narrateur de l'existence d'un ĂȘtre invisible » peuvent former une sorte de portrait du Horla. Son corps ne paraissait point possĂ©der de contours nettement arrĂȘtĂ©s, mais une sorte de transparence opaque. Il boit de l'eau et du lait sans paraĂźtre toucher Ă  aucun autre alimen. » Il semble parfois craintif [
] il s'Ă©tait sauvĂ© ; il avait eu peur, peur de moi, lui ! ». Le Horla, c'est l'Autre, mystĂ©rieux, qui cristallise les peurs J'ai peur
 de quoi ? ». Son nom mĂȘme exprime cette Ă©trangetĂ© hors de lĂ , qui fait aussi penser au horsain, mot normand pour dĂ©signer l'Ă©tranger. Les thĂšmes 1. La folie ‱ Chaque page du journal commence par une sorte de bulletin de santĂ©. Le narrateur est d'abord simplement souffrant Je suis malade, dĂ©cidĂ©ment !, Mon Ă©tat, vraiment, est bizarre. ». TrĂšs vite, il fait rĂ©fĂ©rence Ă  la folie Je deviens fou, dĂ©cidĂ©ment, je suis fou !, je me demande si je suis fou. ». Il dĂ©cline alors le thĂšme de la folie, sous toutes les formes connues par la science ou la religion hallucinations, dĂ©mence, troubles, fantasmagories, dĂ©lire » et jusqu'Ă  la possession par le diable. 2. Le surnaturel ‱ Le narrateur dĂ©crit prĂ©cisĂ©ment les manifestations surnaturelles auxquelles il assiste je vis, je vis, distinctement, tout prĂšs de moi » une rose cueillie par une main invisible, l'eau disparue de la carafe, les pages d'un livre tournant toutes seules, le reflet du narrateur kidnappĂ© » dans son miroir. Dans le Horla, le surnaturel est donc essentiellement marquĂ© par l'invisible L'air invisible est plein d'inconnaissables Puissances ». 3. Le double ‱ Maupassant connaissait les dĂ©couvertes de son Ă©poque en psychiatrie. Il exploite le thĂšme du double dans ce sens il y a dans l'ĂȘtre deux moi » contradictoires, l'un normal et logique, l'autre inquiĂ©tant et irrationnel. Le narrateur se sent menacĂ© par ce second moi » devenu un autre un ĂȘtre Ă©tranger, inconnaissable et invisible, anime, par moments, quand notre Ăąme est engourdie, notre corps captif qui obĂ©it Ă  cet autre ». Pour se dĂ©barrasser de ce double qui prend possession de lui, le narrateur n'a qu'une issue se tuer Alors
 alors
 il va donc falloir que je me tue, moi !
 ».
Voustrouverez ci-dessous la liste alphabĂ©tique des contes et nouvelles de Maupassant suivis de leur rĂ©sumĂ©. (Le Gaulois, 31 octobre 1882 puis dans le recueil Contes de la bĂ©casse, 1883) Deux familles pauvres vivent dans des maisons voisines : les Tuvache et les Vallin. Elles ont chacune quatre enfants. Un jour, un couple de nobles sans enfants, M. et Mme La BoĂźte Ă  Merveilles RĂ©sumĂ© chapitre par chapitre Chapitre I L'Ɠuvre s’ouvre sur un passage dans lequel le narrateur adulte dĂ©crit son prĂ©sent oĂč un sentiment de solitude, trĂšs ancien, le prive de dormir le soir quand les autres dorment. Sans plus de dĂ©tails, il dĂ©crit ce qu’il voit des souvenirs un enfant de six ans lui-mĂȘme qui joue et essaie d’attraper un moineau qui ne vient jamais. Sa solitude alors l’accompagne depuis son enfance! Du pronom je» le narrateur passe Ă  employer le pronom collectif nous» pour parler aussi de ses parents, il prĂ©sente d’abord la Chouafa en Ă©voquant ses fĂȘtes, elle occupait le rez-de-chaussĂ©e, puis les autres voisins Driss El Aouad, sa femme Rahma, leur fille Zineb, et Fatma Bziouya. Il explique ensuite pourquoi il n’avait pas d’amis. Il parle aussi de son attente de grandir pour faire ce qu’il voudrait. Le narrateur Ă©voque Ă©galement le Msid, le fqih, avant de parler du bain maure, qu’il n’aime toujours pas. Vient alors une description des objets de la BoĂźte Ă  Merveilles et la relation que l’enfant entretenait avec eux, ils lui portent secours dans les heures de chagrin. La mĂšre du narrateur, comme il la dĂ©crit, avait des talents dans l’art de raconter et imiter les personnages de ses rĂ©cits. Finalement, le narrateur nous relate le drame de la lessive entre sa mĂšre et Rahma, la voisine, un bien long rĂ©cit qui se clĂŽt sur l’évanouissement du narrateur. [p-p 3-19] Ceci est un rĂ©sumĂ©, avez-vous bien lu ce chapitre? Chapitre II C’est le mardi, jour redoutĂ© des Ă©lĂšves du msid. La nuit de l’enfant Ă©tait peuplĂ©e de cauchemar. Il passe la matinĂ©e Ă  l’école coranique jusqu’à l’heure du dĂ©jeuner, le fqih, un maĂźtre sĂ©vĂšre et sans pitiĂ©, lui fait signe de partir. L’aprĂšs-midi serait consacrĂ© Ă  la rĂ©citation de tous les chapitres appris depuis le premier jour de chaque Ă©lĂšve au msid. A la maison, l’enfant trouve que sa mĂšre souffre d’une terrible migraine elle a mal Ă  la tĂȘte. Une ancienne voisine, Lalla AĂŻcha, vient lui rendre visite, elle lui indique un fqih pour se dĂ©barrasser de ses maux physiques et moraux. Face Ă  la pĂąleur de l’enfant que la mĂšre explique par le mauvais Ɠil, alors qu’en rĂ©alitĂ© c’était Ă  cause de la peur de la baguette du cognassier s’il ne rĂ©cite pas bien l’aprĂšs-midi et la maladie de la mĂšre, Lalla AĂŻcha trouve un autre conseil aller Ă  Sidi Ali Boughaleb, le mausolĂ©e. La mĂšre du narrateur hĂ©site un peu, puis finit par accepter sous l’insistance de la visiteuse. La femme souffrante s’apprĂȘte Ă  sortir, le narrateur nous prĂ©sente une description de ce qu’il garde encore sur l’ancienne voisine. Une longue description de chemin vers le mausolĂ©e, des lieux Ă  cĂŽtĂ©, puis de l’intĂ©rieur de ce lieu sacrĂ©, la scĂšne des femmes qui demandent de l’aide Ă  ce saint, avant de raconter leur dialogue avec la Moqadma et sa sĂ©rie d’invocation. Cette scĂšne se termine par un drame l’enfant reçoit un magistral coup de griffe d’un chat qu’il voulait caresser il y a beaucoup de chats dans ce mausolĂ©e, il pleure alors jusqu’à son arrivĂ©e Ă  la maison. Le lendemain, l’enfant ne va pas au msid. Il dĂ©crit le dĂ©but d’une journĂ©e ordinaire dans la maison de la voyante, oĂč la vie commence Ă  flĂąner rapidement le matin, de chambre en chambre. Le narrateur nous raconte comment son pĂšre est devenu tisserand aprĂšs avoir quittĂ© son village situĂ© Ă  une cinquantaine de kilomĂštres. Cet homme sort trĂšs tĂŽt et ne revient qu’aprĂšs la derniĂšre priĂšre, il mange Ă  l’atelier. Le narrateur parle aussi de Driss le teigneux, l’ouvrier qui vient le matin pour acheter les provisions, et au milieu du jour chercher le dĂ©jeuner de son patron le pĂšre du narrateur. Le petit aide sa mĂšre Ă  Ă©cosser des fĂšves, besogne qu’il n’a pas trop aimĂ©e, il va donc chez Fatma Bziouya qui roulait du couscous, elle lui tend un radis, mais n’en ayant pas aimĂ© le goĂ»t, l’enfant monte sur la terrasse et le jette par-dessus le mur. En redescendant, il rencontre Rahma Ă  laquelle sa mĂšre n’a adressĂ© aucun mot depuis leur querelle Ă  cause du linge qui lui offre un cabochon, un nouveau bijou qu’il ajouterait aux objets de sa BoĂźte Ă  Merveilles. [p-p 20-39] Ceci est un rĂ©sumĂ©, avez-vous bien lu ce chapitre? Chapitre III AprĂšs les deux jours et demi de repos, Sidi Mohammed revient au msid vendredi aprĂšs la priĂšre de midi. Le fqih ne peut rĂ©sister au sommeil, il se rĂ©veille de temps Ă  autre et distribue au hasard des coups de baguette. Les enfants sont libĂ©rĂ©s le soir aprĂšs les rituels de coutume. A la maison, le narrateur joue avec ses objets de la BoĂźte Ă  Merveilles, surtout le cabochon que lui avait offert Rahma. Chez Fatma Bziouya, Lalla Zoubida dĂ©couvre la lampe Ă  pĂ©trole, elle est Ă©blouie de son pouvoir! AprĂšs le dĂźner, elle dĂ©clare alors de maniĂšre indirecte, devant le pĂšre du narrateur, qu’elle aussi dĂ©sire une lampe Ă  pĂ©trole. Le lendemain, au retour du msid, l’enfant en trouve une accrochĂ©e au mur, sa joie est partagĂ©e avec tante Kanza, la chouafa, qui monte pour admirer la nouvelle acquisition. Le mĂȘme jour, Rahma a perdu sa fille Zineb au milieu de la foule en route vers un baptĂȘme. Zoubida raconte les dĂ©tails de ce drame au pĂšre, aprĂšs le dĂźner, et comment, accompagnĂ©e de Fatma Bziouya, elle a pu la trouver Ă  la maison des Idrissides Dar Kitoun. Jeudi suivant, pour remercier Dieu, Rahma organise un repas pour les pauvres. Le narrateur dĂ©crit les prĂ©parations des femmes de la maison pour la fĂȘte, et comment cette derniĂšre s’est dĂ©roulĂ©e. Le soir, Sidi Mohammed sort sa BoĂźte Ă  Merveilles, mais ses objets refusent de lui offrir l’enchantement dĂ©sirĂ©, il se met Ă  pleurer. [p-p 40-55] Ceci est un rĂ©sumĂ©, avez-vous bien lu ce chapitre? Chapitre IV Sidi Mohammed et sa mĂšre, dans les premiers jours du printemps, rendent visite Ă  Lalla AĂŻcha qui habite dans l’impasse de Zankat Hajjama. Le narrateur dĂ©crit la maison de l’ancienne voisine. Il Ă©voque les sujets de la discussion des deux femmes, c’est une occasion pour dĂ©crire les parents de Sidi Mohammed. Le hĂ©ros raconte ensuite le rĂ©cit de son jeu avec les enfants de la maison, avant de prĂ©senter la description des voisines de Lalla Zoubida. Le mari de Lalla AĂŻcha arrive, sa femme le rejoint dans la chambre. Le narrateur insĂšre ensuite un rĂ©cit racontĂ© par une voisine de Lalla AĂŻcha une mise en abyme et qui Ă©tait inachevĂ©. L’amie de la mĂšre, revenue de sa chambre, raconte Ă  voix basse, en pleurant, les ennuis de son mari. Lalla Zoubida la console comme une grande sƓur. Le soir, Si Abdeslam vient chercher sa femme et son fils, et les trois membres de la famille reviennent chez eux. AprĂšs le dĂźner, la mĂšre raconte au pĂšre le drame de Moulay Larbi avec son associĂ© Abdelkader, qui a niĂ© tout ce que son patron avait fait pour lui venir en aide. Le narrateur relate ensuite un discours du pĂšre sur Abdallah l’épicier. [p-p 56-77] Ceci est un rĂ©sumĂ©, avez-vous bien lu ce chapitre? Chapitre V Ce mercredi, la baguette n’est plus qu’un objet pour occuper les doigts du fqih! il annonce aux Ă©lĂšves comment ils devraient se prĂ©parer pour Achoura. Revenu Ă  la maison, l’enfant a peur car il est seul, sa mĂšre Ă©tait sortie avec Lalla AĂŻcha avant son arrivĂ©e. RentrĂ©e chez elle, Lalla Zoubida raconte Ă  Fatma Bziouya, puis Ă  Rahma la perte de Zineb Ă©tait une occasion pour la rĂ©conciliation des deux femmes les soucis de Lalla AĂŻcha elle a vendu ses bijoux et les meubles de son mĂ©nage pour aider son mari Ă  ne pas perdre son atelier et garder son travail de babouchier. Soudain, des cris dĂ©chirent le silence, c’est Ă  cause de la mort du coiffeur Sidi Mohammed Ben Tahar. Le narrateur nous prĂ©sente alors la scĂšne des pleureuses, suivie de l’arrivĂ©e des psalmistes. Il dĂ©crit ensuite les rituels des cortĂšges d’enterrement. On lit Ă©galement l’histoire de Sidi j’en ai oubliĂ© le nom avec le cadavre sur la civiĂšre sans cortĂšge. L’enfant reçoit une nouvelle merveille, c’est une chaĂźne que sa mĂšre lui avait donnĂ©e. AprĂšs l’avoir transformĂ©e, en la nettoyant, en or pur, le chat de Zineb la vole et prend la fuite! une bataille acharnĂ©e a lieu alors entre Sidi Mohammed et la fille de Rahma. [p-p 78-98] Ceci est un rĂ©sumĂ©, avez-vous bien lu ce chapitre? Chapitre VI Les prĂ©paratifs de la fĂȘte d’Achoura commencent. La salle du msid est nettoyĂ©e, les nattes remplacĂ©es, les murs badigeonnĂ©s. Pour ce travail, le maĂźtre forme des Ă©quipes, mais Ă  cause du dĂ©sordre fait par les enfants, la tache accomplie ce jour-lĂ  Ă©tait seulement passer les murs au lait de chaux. Le lendemain, encore des Ă©quipes, Sidi Mohammed est nommĂ© alors chef des frotteurs ! Pour les Ă©lĂšves, c’est une occasion pour Ă©viter les leçons et les rĂ©citations. Le narrateur revient chez lui tout fier de sa journĂ©e. Le matin suivant, la mĂšre empĂȘche l’enfant d’aller au msid, il doit l’accompagner Ă  la kissaria pour acheter de nouveaux habits, il est donc si heureux qu’il pardonne Ă  tout ce qui Ă©tait source de malheur pour lui! Chemin faisant, la mĂšre rencontre une voisine de Lalla AĂŻcha et entame avec elle une longue conversation sur l’affaire Moulay Larbi. Le narrateur nous rapporte ensuite la scĂšne de marchandage pour l’achat du gilet. Lalla Zoubida a failli oublier la satinette que lui avait demandĂ©e Kanza en partant de chez elle, son fils lui rappelle cette commande. Quand les deux personnages sont revenus Ă  dar chouafa, Rahma les invite un instant, le narrateur nous dĂ©crit la chambre de cette voisine. AprĂšs une nouvelle dispute avec Zineb, l’enfant plonge dans ses rĂȘveries, sa mĂšre l’en repĂȘche pour manger. Un chant commence sur la terrasse, c’est Lalla Khadija, une jeune fille qui a Ă©pousĂ© un vieillard qui s’appelle oncle Othman. Sa chanson donnera naissance Ă  un long dialogue entre les femmes de la maison, dont l’élĂ©ment principal est le rĂ©cit d’un Ă©vĂ©nement qui fait rire racontĂ© par Rahma Ă  propos de l’oncle Othman et sa jeune Ă©pouse. [p-p 99-120]Ceci est un rĂ©sumĂ©, avez-vous bien lu ce chapitre? Chapitre VII Deux jours avant Achoura, les femmes s’achĂštent des tambourins et des bendirs, le bruit de ces instruments accompagnĂ© de chant berce le quartier. L’enfant, quant Ă  lui, a droit Ă  une longue trompette. Hammoussa, l’élĂšve le plus petit de taille de l’école, vient chercher Sidi Mohammed, le fqih a besoin de lui. Les Ă©lĂšves dĂ©corent le msid avec des lustres, besogne qui ne s’est terminĂ©e qu’avant le coucher du soleil. A la maison, la mĂšre est ennuyĂ©e car elle n’a plus de pĂ©trole pour la lampe. Driss El Aouad va en chercher dĂšs que Rahma l’a mis au courant. Le lendemain, l’enfant et son pĂšre vont au souk pour acheter des jouets et passer chez le coiffeur Si Abderrahman que Sidi Mohammed n’aime pas. Les enfants jouent de leurs instruments et les femmes les admirent et les encouragent. On assiste ensuite Ă  une scĂšne rapide de douche non son violence dont le hĂ©ros n’est autre que Sidi Mohammed. A trois heures du matin, Lalla Zoubida rĂ©veille son fils, difficilement, il quitte son lit pour aller fĂȘter Achoura avec les camarades au msid. Une certaine atmosphĂšre de joie et de beautĂ© enveloppe le msid et tout le quartier. Lalla AĂŻcha vient rendre visite Ă  la mĂšre, et le soir, aprĂšs son dĂ©part, le narrateur ouvre sa BoĂźte Ă  Merveilles, mais il est trop fatiguĂ© pour se livrer Ă  ses jeux. [p-p 121-150] Ceci est un rĂ©sumĂ©, avez-vous bien lu ce chapitre? Chapitre VIII C’est le retour de la monotonie aprĂšs les journĂ©es agitĂ©es d’Achoura. Avec les premiers jours de chaleur, certains changements de disposition des meubles ont lieu Ă  la maison, et, les journĂ©es devenant plus longues, le msid est installĂ© dans un sanctuaire deux pas plus loin, quĂȘtant de la fraĂźcheur. La mĂ©moire de Sidi Mohammed devient plus forte, il apprend ses lignes sans difficultĂ©s. Il se trace un programme jusqu’au dĂ©jeuner il apprend avec ferveur ses versets, et l’aprĂšs-midi, en faisant semblant d’apprendre, il donne libre cours Ă  ses rĂȘves oĂč il se voit tantĂŽt petit prince, tantĂŽt l’homme qu’il souhaite devenir plus tard. Un lundi, le pĂšre vient dĂ©jeuner Ă  la maison, il annonce Ă  la mĂšre qu’il veut lui acheter les bracelets soleil et lune qu’elle dĂ©sirait. Toute la petite famille ira donc au souk. AprĂšs la priĂšre de l’Aasser, le pĂšre vient chercher sa femme et son fils pour partir, Fatma Bziouya les accompagne. Au souk, le pĂšre se dispute avec un dellal. La mĂšre, l’enfant et la voisine reviennent Ă  la maison pour attendre et pour pleurer. Le soir, le pĂšre arrive avec les bracelets, mais la mĂšre refuse de les prendre au dĂ©but, avant de les tenir enfin sans les regarder face Ă  l'insistance du pĂšre. La nuit du narrateur est pleine de cauchemars, le lendemain matin, sa mĂšre pense qu’il est malade, il doit donc rester au lit. Lalla AĂŻcha vient rendre visite Ă  Lalla Zoubida aprĂšs le dĂ©part du pĂšre. Elle annonce Ă  son amie que Moulay Larbi, son mari, a Ă©pousĂ© la fille du coiffeur Abderrahman. L’enfant devient vraiment malade, sa mĂšre est folle de peur. [p-p 151-172] Ceci est un rĂ©sumĂ©, avez-vous bien lu ce chapitre? Chapitre IX L’enfant, souffrant de fiĂšvre, ne se rĂ©veille que le lendemain soir, et malgrĂ© sa faim il ne peut rien manger. Les voisines proposent chacune un remĂšde. Si Abdeslam arrive plus tĂŽt que d’habitude, la mĂšre prĂ©pare la table pour le diner, mais personne ne mange. Quand elle revient avec le plateau pour le thĂ©, elle trouve que le pĂšre se prĂ©pare dĂ©jĂ  pour aller dormir. Il lui annonce qu’il avait perdu tout son capital dans la cohue des enchĂšres aux haĂŻks, il dĂ©cide alors de voyager pour travailler comme moissonneur aux environs de FĂšs. Il compte vendre les bracelets que la mĂšre n’a pas aimĂ©s, croyant qu’ils sont la cause du malheur qui entre dans leur maison pour laisser de l’argent Ă  sa famille pendant son absence qui durera un mois. Le surlendemain Ă  l’aube, le pĂšre quitte sa maison. Le narrateur fait la description du chemin vers la maison de Lalla AĂŻcha en racontant la visite de Sidi Ahmed Tijani, la scĂšne du marchand colĂ©reux, et le dialogue Ă  propos du bureau des chrĂ©tiens. Il dĂ©crit Ă©galement la maison de Lalla AĂŻcha qui parait maintenant un lieu bien misĂ©rable. Les deux femmes s’apprĂȘtent pour aller visiter le voyant aveugle Sidi El Arafi. [p-p 173-198] Ceci est un rĂ©sumĂ©, avez-vous bien lu ce chapitre? Chapitre X Les deux femmes et l’enfant arrivent chez Sidi El Arafi grĂące aux renseignements des gens de son quartier. AprĂšs ĂȘtre passĂ©s par des pavĂ©s mal ajustĂ©s, un couloir sombre, des escaliers
 ils finissent par trouver la chambre du voyant. On lit donc une description de Sidi El Arafi, de sa femme et de sa chambre. Le panier du voyant rappelle Ă  l’enfant sa BoĂźte Ă  Merveilles. De ce panier, exĂ©cutant l’ordre du voyant, Sidi Mohammed sort un objet sans le regarder c’est une boule de verre, de la grosseur d’un Ɠuf. Lalla AĂŻcha, quant Ă  elle, sort un petit coquillage qu’elle remet Ă  Sidi El Arafi, son discours la fait pleurer. Tout le monde rĂ©cite la fatiha. Arrive ensuite le tour de la mĂšre elle sort une perle noire Ă  dessins multicolores. L’homme aveugle conseille Ă  Lalla Zoubida de visiter les sanctuaires des Saints de Dieu qui veillent sur la ville. Enfin, les trois visiteurs quittent la chambre de Sidi El Arafi, accompagnĂ©s des vƓux de cet homme saint. AussitĂŽt dans la rue, l’enfant repense aux propos du voyant, tout-Ă -coup il court se cacher dans les plis du haĂŻk de sa mĂšre, il a vu passer le fqih du msid. DĂšs le lendemain, le hĂ©ros n’irait plus au msid durant l’absence du pĂšre, il est malade, et sa mĂšre souffre de la solitude. Lalla Zoubida dĂ©cide d’emmener l’enfant chaque semaine prier sous la coupole d’un Saint. Un inconnu vient de la campagne, il apporte des provisions, de l’argent et quelques nouvelles, c’est le messager de Si Abdeslam. Lalla AĂŻcha vient chez la mĂšre pour une visite rapide, elle l’invite pour lui rendre visite le lendemain car elle lui rĂ©serve une surprise ! [p-p 199-221] Ceci est un rĂ©sumĂ©, avez-vous bien lu ce chapitre? Chapitre XI Quand l’enfant et sa mĂšre sont arrivĂ©s chez Lalla AĂŻcha, cette derniĂšre Ă©tait occupĂ©e de chasser les mouches de sa chambre. AprĂšs un bon moment, un dialogue commence enfin entre les femmes, il sera interrompu par une voix d’homme, mais ce n’est que Salama, la marieuse, c’est la surprise dont l’hĂŽtesse a parlĂ© la veille en invitant son amie Zoubida, elle a beacoup de nouvelles Ă  raconter. Le narrateur rapporte le rĂ©cit de Salama, comment Moulay Larbi l’avait chargĂ©e de lui trouver une seconde Ă©pouse. Ensuite, la scĂšne de la femme Ă©trangĂšre qui a grondĂ© Sidi Mohammed et qui a failli provoquer une dispute. Le rĂ©cit de Salama reprend, elle parle des difficultĂ©s de Moulay Larbi et de ses problĂšmes avec sa jeune Ă©pouse et sa mĂšre. Une autre femme arrive pour demander de la menthe, c’est Zhor, elle rejoint le groupe des femmes et se met Ă  leur dĂ©voiler quelques dĂ©tails sur l’histoire du malheureux Moulay Larbi. Epris par la musique des syllabes du dialogue des femmes, l’enfant oublie le verre qu’il tenait Ă  la main, le thĂ© se rĂ©pand sur ses genoux. [p-p 222-239] Ceci est un rĂ©sumĂ©, avez-vous bien lu ce chapitre? Chapitre XII C’est un matin joyeux, les femmes de la maison, Ă  tour de rĂŽle, chantaient un couplet ou une cantilĂšne. Un enfant frappe Ă  la porte, c’est Allal El Yacoubi, un Ă©lĂšve de l’école coranique, le fqih l’a envoyĂ© prendre des nouvelles de Sidi Mohammed, ce dernier se cache derriĂšre le lit, pris de panique. AussitĂŽt, Zineb, essouflĂ©e, appelle Zoubida, elle apporte une bonne nouvelle elle a vu le pĂšre du narrateur! Si Abdeslam ne tarde pas Ă  prononcer la phrase coutumiĂšre N’y a-t-il personne, puis-je passer?». Dans leur chambre, l’enfant et sa mĂšre attendent l’arrivĂ©e du pĂšre. InstallĂ© sur les genoux de son pĂšre, Sidi Mohammed raconte les Ă©vĂ©nements qu’ils ont vĂ©cus pendant son absence, Ă  sa maniĂšre. La mĂšre ne cesse d’intervenir pour rectifier. Les femmes, pour manifester leur joie, poussent des you-you et formulent des vƓux. Driss El Aouad arrive de son atelier, il monte saluer le pĂšre, il apporte une nouvelle, le divorce entre Moulay Larbi et la fille du coiffeur a Ă©tĂ© prononcĂ© la veille. Se sentant seul et triste, le narrateur recourt Ă  sa BoĂźte Ă  Merveilles oĂč toutes ses figures de rĂȘve l’attendent. [p-p 240-249] Ceci est un rĂ©sumĂ©, avez-vous bien lu ce chapitre? Nous vous invitons Ă  lire Ă©galement
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Contesde la BĂ©casse de Guy de Maupassant (Fiche de lecture) lePetitLittĂ©raire.fr, 2011-01-01 DĂ©cryptez les Contes de la BĂ©casse de Guy de Maupassant avec l’analyse du Que faut-il retenir des Contes de la BĂ©casse, le recueil de nouvelles phare du courant rĂ©aliste ? Retrouvez tout ce que vous devez savoir sur cette Ɠuvre dans une ïŹche de lecture complĂšte PrĂ©sentation de Arria Marcella Contes de ThĂ©ophile Gautier 1811-1872, publiĂ©s Ă  Paris dans diverses revues Ă  partir de 1831, et en volume chez Charpentier dans Nouvelles 1852 et Romans et Contes 1863. La limpiditĂ© et la nettetĂ© des contes fantastiques de Gautier leur donnent une place Ă  part dans l’abondante production du genre au XIXe siĂšcle. L’influence de Hoffmann, dont Gautier Ă©tait un fervent lecteur, se manifeste dans la lĂ©gĂšretĂ©, dans le passage aĂ©rien du rĂȘve Ă  la rĂ©alitĂ© dans l’aisance Ă  animer les objets, que l’on constate dĂšs le premier en date de ces textes la CafetiĂšre» publiĂ© dans le Cabinet de lecture en 1831, oĂč l’objet utilitaire se transforme en une ravissante jeune fille, ivre de danse Ă  en mourir. C’est au sein d’un cadre rĂ©aliste, on le sait, que surgit, par petites touches, le fantastique. PassionnĂ© de théùtre, Gautier soigne particuliĂšrement les dĂ©cors en tĂ©moignent le dĂ©but d’Omphale» publiĂ© dans le Journal des gens du monde en 1834, annonçant le premier chapitre du Capitaine Fracasse, qui Ă©voque une ruine chargĂ©e d’un passĂ© fascinant. Dans beaucoup de ces contes, l’univers dĂ©funt devient le centre d’une reconstitution poĂ©tique. Concession au siĂšcle, le milieu dĂ©crit peut ĂȘtre Ă©galement celui qu’affectionnaient les Jeunes-France et les artistes cĂŽtoyĂ©s pendant la jeunesse bohĂšme de l’auteur, ce bric-Ă -brac hĂ©tĂ©roclite du dĂ©but du Pied de momie» par exemple publiĂ© dans le MusĂ©e des familles en 1840. Le Pied de momie RĂ©sumĂ© Dans le capharnaĂŒm d’un marchand de curiositĂ©s, le narrateur achĂšte en guise de presse-papier un ravissant pied de momie, qui va s’animer pendant son sommeil, prĂ©cĂ©dant l’apparition de la charmante princesse Ă©gyptienne Hermonthis. Le narrateur rend son» pied Ă  la jeune fille qui l’invite chez son pĂšre et lui fait traverser des galeries de granit rose, pour le prĂ©senter au pharaon Xixouthros. Ce dernier refuse la main de sa fille Ă  cet homme trop jeune pour elle. Au rĂ©veil, le jeune homme ne voit plus le pied de momie mais l’amulette qu’Hermonthis lui avait donnĂ©e pour le remercier. Arria Marcella Le goĂ»t du pittoresque, souvent prĂ©sent, rejoint la volontĂ© de ressusciter les mondes disparus, comme on le voit dans l’évocation des alentours de Naples qui constituent bien plus qu’un dĂ©cor dans l’une des nouvelles les plus denses de Gautier, Arria Marcella» publiĂ© dans la Revue de Paris en 1852, et en volume dans Un trio de romans chez Lecou en 1852. RĂ©sumĂ© En compagnie de deux joyeux amis, Octavien visite le musĂ©e des Studii Ă  Naples, et tombe en extase devant l’empreinte d’un sein parfait, avant de se rendre Ă  PompĂ©i oĂč il Ă©prouve la mĂȘme Ă©motion dans la maison d’Arrius DiomĂšdes d’oĂč provient le morceau de lave. Il se rend la nuit dans les ruines miraculeusement relevĂ©es, parle avec des PompĂ©iens, assiste Ă  une comĂ©die oĂč il aperçoit la merveilleuse Arria Marcella, qui le fait venir chez elle, l’invite au festin et commence Ă  l’enlacer. Mais le pĂšre, converti au christianisme, surgit brutalement et ordonne Ă  la jeune femme de renoncer Ă  cet amour impie, puis, devant le refus de sa fille, la transforme au moyen d’un sortilĂšge en un amas d’ossements et de cendres. Le jeune homme, retrouvĂ© Ă©vanoui le matin par ses amis, s’enferme dans une indĂ©fectible morositĂ© et Ă©pouse une jeune Anglaise qui sent intuitivement en lui un autre amour, indestructible. Analyse L’hĂ©roĂŻne d’Arria Marcella» n’apparaĂźt qu’aprĂšs le retour Ă  la vie de toute une sociĂ©tĂ© dont elle est le centre ardent. Avec sa coquetterie, sa richesse, ses parures, sa beautĂ©, son goĂ»t du luxe, son raffinement, la femme incarne une civilisation innocente et perverse, oĂč l’amour et la sensualitĂ© se conjuguent sans culpabilitĂ©, oĂč l’art et le plaisir se mĂȘlent comme au théùtre. Mais le christianisme, avec sa morale implacable, va bientĂŽt foudroyer le bonheur paĂŻen Ă©voquĂ© avec nostalgie. Jettatura Naples sert aussi de cadre Ă  un exotisme plus contemporain, s’attachant davantage Ă  la mentalitĂ© qu’à l’archĂ©ologie, dans Jettatura» publiĂ© dans le Moniteur universel en 1856, et en volume chez Michel LĂ©vy en 1857. RĂ©sumĂ© Paul d’Aspremont, beau jeune homme au regard Ă©trange, arrive Ă  Naples pour retrouver miss Alicia Ward, installĂ©e en compagnie de son oncle dans une villa isolĂ©e. Venue se soigner sous ce chaud climat, Alicia perd cependant Ă©trangement ses couleurs sous le regard du jeune homme, qui, mille indices l’attestent, semble porter malheur. Le comte Altavilla, jeune rival napolitain de Paul, demande la main de la jeune fille qu’il croit gravement menacĂ©e par le fascino, ou mauvais Ɠil. Paul, conscient de l’effroi qu’il suscite, se renseigne sur la jettatura autre nom du fascino, et en vient Ă  se croire maudit. Alicia l’incite Ă  venir la voir mais elle dĂ©faille encore sous son regard; elle est dĂ©cidĂ©e Ă  l’épouser mais tombe gravement malade. Le comte Altavilla provoque Paul en duel au poignard, les yeux bandĂ©s mais est tuĂ©. Convaincu de son funeste pouvoir, et pour ne plus nuire Ă  celle qu’il aime, Paul s’aveugle avec un poignard brĂ»lant. Peine perdue, Alicia est dĂ©jĂ  morte. Du haut d’un rocher, le jeune homme se jette alors dans les flots. Analyse Dans Jettatura», le fourmillement d’une vie populaire enserre le drame qui va dĂ©truire les trois personnages principaux; c’est au nom de cette vie tumultueuse et violente que Paul, hĂ©ros mortifĂšre, est condamnĂ© et rejetĂ© par tous, hommes du peuple, servantes ou aristocrates. RĂ©gi par cette opposition de la mort et de la vie, le conte s’inscrit dans une esthĂ©tique du contraste issue directement de Hugo. Le fantastique procĂšde ici d’une lutte entre deux principes ainsi que d’une incertitude savamment entretenue sur la rĂ©alitĂ© des faits Paul peut n’ĂȘtre que la victime d’une suggestion collective; les paillettes jaunes de ses yeux peuvent n’ĂȘtre qu’une particularitĂ© anodine; mais il peut possĂ©der vraiment aussi le mauvais Ɠil». Cependant, l’essentiel ne rĂ©side peut-ĂȘtre pas lĂ  le fantastique s’enrichit toujours chez Gautier d’autres prĂ©occupations que purement formelles et semble mĂȘme parfois nettement transcendĂ© par une pensĂ©e philosophique. Ainsi, l’intĂ©rĂȘt pour PompĂ©i comme pour une superstition le fascino renvoie Ă  l’hypothĂšse d’un au-delĂ  oĂč la vie serait conservĂ©e. Il tĂ©moigne encore de cette curiositĂ© qui incite l’auteur Ă  tant voyager. Les contes fantastiques sont en ce sens Ă  la fois des interrogations mĂ©taphysiques et des rĂ©cits de voyage dans le temps et dans l’espace. Le propos multiple des contes explique en partie leur Ă©criture si variĂ©e. Un rĂ©cit comme le Chevalier double» le MusĂ©e des familles, 1840, Ă©voquant un jeune chevalier germanique, nĂ© sous une double influence et contraint de tuer en duel son double malĂ©fique pour obtenir la femme aimĂ©e, se dĂ©ploie comme un long poĂšme symbolique. Et l’on trouve rarement une pure narration dans les textes en prose, trĂšs souvent brisĂ©s par l’intervention narquoise du narrateur. L’humour de Gautier est presque une constante dans son Ɠuvre en prose. C’est pourquoi un rĂ©cit Ă  la premiĂšre personne, tout imprĂ©gnĂ© de passion douloureuse, la Morte amoureuse» publiĂ© dans la Chronique de Paris en 1836, et en volume dans Une larme du diable chez Desessart en 1839, se prĂ©sente comme une exception. La Morte amoureuse RĂ©sumĂ© Le jour de son ordination, un jeune prĂȘtre est troublĂ© par une femme merveilleusement belle qui semble vouloir l’attirer; il apprend, au moment oĂč il doit quitter la ville, qu’elle est la riche courtisane Clarimonde. AppelĂ© au chevet d’une agonisante, il trouve Clarimonde morte; son baiser la ressuscite un court instant elle lui promet de le revoir. En effet, toutes les nuits, le jeune prĂȘtre est transportĂ© auprĂšs de la jeune femme et mĂšne une vie de grand seigneur; mais Clarimonde s’alite et ne doit de retrouver la vie qu’à quelques gouttes de sang prĂ©levĂ© de plus en plus frĂ©quemment sur la gorge de son amant faussement endormi. Pour sauver le jeune homme dont il devine la double existence, un prĂȘtre violent et austĂšre, SĂ©rapion, l’emmĂšne dans un cimetiĂšre, dĂ©terre Clarimonde toujours aussi belle, l’asperge d’eau bĂ©nite il ne reste de la morte amoureuse qu’un terrifiant mais inoffensif cadavre. Critique Lorsque Clarimonde regarde le jeune homme pour la premiĂšre fois, ses yeux [sont] un poĂšme dont chaque regard form[e] un chant». L’amour semble se situer ici au-delĂ  de la morale ou de la mort, et l’on assiste Ă  une confusion, sinon une inversion des valeurs, dans la mesure oĂč Clarimonde semble purifiĂ©e par ses sentiments malgrĂ© son dĂ©sir sacrilĂšge Je t’aime et je veux te prendre Ă  ton Dieu» alors que SĂ©rapion, le prĂȘtre salvateur, paraĂźt agir comme un profanateur dĂ©moniaque. L’ambiguĂŻtĂ© est constante la jeune femme apparaĂźt d’abord au jeune prĂȘtre comme une rĂ©vĂ©lation angĂ©lique», puis tout se mĂȘle Cette femme Ă©tait un ange ou un dĂ©mon, ou peut-ĂȘtre tous les deux.» Avec son aiguille dorĂ©e, son hĂ©sitation Ă  prĂ©lever les quelques gouttes de sang nĂ©cessaires, le vampire ne manque pas de dĂ©licatesse; du reste, le jeune homme n’est-il pas prĂȘt Ă  lui donner tout son sang? On retrouve alors des accents d’amour inspirĂ©, presque lyrique, comme chez Musset parfois voir AndrĂ© del Sarto ou Hugo. Dans Jettatura», le hĂ©ros qui rappelle d’ailleurs le tĂ©nĂ©breux Hernani, se croit maudit comme lui, et, comme lui encore, entraĂźne dans la mort la femme qu’il aime et dont il est aimĂ©. Le rĂ©cit, qui mĂȘle pauses et incidents dramatiques, est maintes fois trouĂ© par des remarques amusĂ©es; ainsi le narrateur vieilli se penche en souriant sur sa jeunesse comme dans Omphale» oĂč le ton est celui d’un lĂ©ger libertinage dans la veine de la littĂ©rature Ă©rotique du XVIIIe siĂšcle. L’humour de Gautier joue souvent sur la distance temporelle, sur l’anachronisme, comme lorsque le pharaon du Pied de momie» secoue la main du prĂ©tendant Ă  l’anglaise» alors que, pour lui rendre visite, le jeune homme a revĂȘtu une robe de chambre Ă  grands ramages» lui procurant un air trĂšs pharaonesque». Plus subtilement, le dĂ©calage peut jouer sur l’attitude; ainsi Hermonthis salue gracieusement les momies de sa connaissance» aussi aisĂ©ment que dans un rĂȘve. Il s’agit peut-ĂȘtre prĂ©cisĂ©ment d’un rĂȘve oĂč les Ă©carts entre siĂšcles se fondent en une grisante unitĂ©. Si la distance entre deux univers persiste, elle s’est aussi dĂ©pouillĂ©e, comme dans le rĂȘve, de sa valeur d’obstacle. Le plaisir de la lecture — et de l’écriture — rĂ©side en grande partie dans ce jeu de correspondances constant entre passĂ© et prĂ©sent, entre surnaturel et rĂ©alitĂ©. Ce qui n’empĂȘche pas la lĂ©gĂšretĂ© et la fantaisie. Dans l’Égypte imaginaire, le pittoresque du nom n’est pas dĂ©daignĂ© le pharaon s’appelle Xixouthros, pas plus que le jeu de mots demander la main pour le pied me paraissait une rĂ©compense antithĂ©tique d’assez bon goĂ»t». L’humour de Gautier rĂ©pond, comme le voyage, Ă  un principe de dĂ©placement propre au fantastique; c’est peut-ĂȘtre pourquoi celui-ci peut si bien s’accommoder de cet esprit vif, dĂ©sinvolte, qui aurait pu le dissiper. Le rapport au langage, dans la trame du rĂ©cit, est significatif Ă  cet Ă©gard Heureusement que cette nuit-lĂ  je savais le copte en perfection», dit le narrateur du Pied de momie»; et Octavien, le hĂ©ros d’Arria Marcella», peut converser Ă  PompĂ©i grĂące Ă  ses souvenirs de bon latiniste, tout en gardant un accent parisien qui fait sourire les PompĂ©iens. Voyager dans le temps suppose donc une bonne connaissance des langues Ă©trangĂšres, et l’on retrouve ce rĂȘve de polyglotte propre Ă  Gautier. Avatar On voit que l’humour rĂ©side essentiellement dans l’intelligence mobile d’un narrateur toujours maĂźtre de son rĂ©cit, qui joue avec les ruptures de temps et d’espace. Le lecteur devient un complice heureux grĂące Ă  la lĂ©gĂšretĂ© du ton, celle-lĂ  mĂȘme qui imprĂšgne tout particuliĂšrement la nouvelle Avatar» publiĂ©e dans le Moniteur universel en 1856, et en volume chez Michel LĂ©vy en 1857. RĂ©sumĂ© Avatar. Octave de Saville, gravement affaibli, reçoit le mystĂ©rieux docteur Cherbonneau qui lui dĂ©clare que son Ăąme se dĂ©tache peu Ă  peu de son corps; le jeune homme avoue qu’il meurt d’amour pour la comtesse Prascovie Labinska, une Lituanienne malheureusement amoureuse de son mari, rencontrĂ©e deux ans auparavant Ă  Florence et qui se trouve alors Ă  Paris. Cherbonneau propose un remĂšde effrayant, invite le comte Olaf Labinski, le foudroie grĂące Ă  son magnĂ©tisme et intervertit les Ăąmes des deux jeunes hommes. Voici pour l’avatar», rĂ©incarnation ou mĂ©tamorphose. Sous l’enveloppe corporelle d’Octave, le comte croit devenir fou, mais le regard du triomphateur, Octave devenu Labinski, trouble Prascovie qui se refuse Ă  ce mari au regard Ă©tranger. Le comte provoque Octave en duel mais celui-ci le dĂ©fait. Conscient de l’inutilitĂ© de son stratagĂšme, Octave dĂ©cide cependant de revenir Ă  la situation antĂ©rieure. Cherbonneau recommence la transmutation mais comme l’ñme d’Octave ne semble pas vouloir rĂ©intĂ©grer son enveloppe premiĂšre, il se transporte lui-mĂȘme dans le corps du jeune homme. Analyse Le narrateur, Ă  l’instar de ce fabuleux mĂ©decin, Balthazar Cherbonneau, joue avec la morale comme dans Mademoiselle de Maupin la tromperie envers Olaf Labinski entraĂźne une jubilation non dĂ©nuĂ©e de cruautĂ©. Le comique, constant, tient souvent aux situations le comte se fait battre, d’abord par ses valets, ensuite par son propre corps, Octave ne sait pas rĂ©pondre en polonais Ă  sa femme ni pĂ©nĂ©trer dans la chambre conjugale. Le maĂźtre du jeu, en bon manipulateur, s’offre pour finir une belle Ă©corce physique toute neuve. AprĂšs tout, Octave se mourait d’amour et son Ăąme voulait s’envoler! La drĂŽlerie parcourt tout le texte et la rĂ©fĂ©rence, d’ailleurs explicite, Ă  Hoffmann et Ă  Heine se justifie plus que jamais. Les contes ne sauraient ĂȘtre lus cependant Ă  travers le seul prisme de l’humour et Arria Marcella», Avatar» ou Jettatura» le soulignent bien, qui mettent l’accent sur une certaine conception de l’amour et de la vie; ces croyances philosophiques d’Octavien, croyances que nous ne sommes pas loin de partager», dit le narrateur d’Arria Marcella», peuvent se dire ainsi Rien ne meurt, tout existe toujours» id.; la rĂ©surrection de la jeune PompĂ©ienne ne doit donc pas tout au seul registre littĂ©raire du fantastique. Arria Marcella peut vĂ©ritablement dire Ă  son amant Ton dĂ©sir m’a rendu la vie» et les principaux contes illustrent cette idĂ©e que l’amour est plus fort que la mort», comme l’énonce Clarimonde dans la Morte amoureuse», thĂšme que reprendra Villiers de L’Isle-Adam dans VĂ©ra» voir Contes cruels; dans Jettatura», Paul se rend compte qu’à un certain point de vue le rĂȘve existe autant que la rĂ©alité». Ce rĂȘve est celui d’un passĂ© resurgi; comme son ami Nerval, l’auteur jette un pont entre le songe et le rĂ©el voir AurĂ©lia; l’univers rĂȘvĂ© se construit le plus souvent autour d’une femme dont elle est la quintessence. C’est pourquoi elle incarne pleinement un type» Hermonthis possĂšde une beautĂ© parfaite» rappelant le type Ă©gyptien le plus pur». Cette perfection surhumaine de la femme aimĂ©e ne peut souvent se dire que par le biais de l’art plastique Prascovie Labinska Ă©voque les belles productions de l’école vĂ©nitienne, quoique ses traits fussent aussi purs et aussi dĂ©licats que ceux des profils antiques dĂ©coupĂ©s dans l’agate des camĂ©es», et Arria Marcella ressemble Ă  la femme couchĂ©e de Phidias sur le fronton du ParthĂ©non». L’intercesseur entre l’ici du personnage et l’ailleurs mythique de l’aimĂ©e est le dĂ©sir, violent, pur, Ă©perdu, dĂ©sir d’une femme qui est, il ne faut pas l’oublier, tout un monde», dĂ©sir enfin miraculeusement tout-puissant. À travers les contes se profile donc la figure d’un homme qui devant la parcelle d’un corps le pied, l’empreinte d’un sein, devant sa reproduction une tapisserie, parvient Ă  recomposer l’intĂ©gralitĂ© physique d’une femme. Ce dĂ©miurge est capable de faire revivre une morte par l’intensitĂ© de sa pensĂ©e sa mĂ©ditation fascinĂ©e est si profonde qu’elle parvient Ă  nier la sĂ©paration suprĂȘme de la mort. Ou plutĂŽt, cette rĂȘverie grave parvient Ă  capter une Ăąme flottante qui ne demandait qu’à ĂȘtre aimĂ©e pour se rĂ©incarner. Surgit alors une rencontre dont le caractĂšre Ă©phĂ©mĂšre est toujours soulignĂ© au sein mĂȘme du bonheur la peau de la femme possĂšde ainsi souvent, indice inquiĂ©tant, une Ă©trange froideur, comme les beaux bras de statue» d’Arria Marcella, froids, durs et rigides comme le marbre». L’amour-passion» c’est ainsi que le dĂ©finit Balthazar Cherbonneau, le mĂ©decin d’Avatar» est encore fusionnel, vouĂ© Ă  la destruction parce qu’il est posĂ© comme impossible Je comprenais, dit Octavien, que je n’aimerais jamais que hors du temps et de l’espace.» Le destin prend alors l’apparence d’un pĂšre interdicteur le pharaon ou vengeur DiomĂšdes converti, le prĂȘtre SĂ©rapion, qui renvoie le personnage dans son univers originel et semble le chĂątier de sa monstrueuse transgression. La dĂ©livrance, passage dĂ©finitif entre un quotidien mĂ©diocre et un ailleurs Ă©dĂ©nique, n’a pas lieu et le hĂ©ros dĂ©chu reste Ă  jamais marquĂ© d’une nostalgie incurable. Spirite, plus tard, refusera la rupture du rĂȘve. Mais ce sera la mort du fantastique. F. COURT-PEREZ JeYTA.
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